Les immigrés cassent-ils les salaires ?

par Dave Crouch

1er juin 2010

Les politiciens et les médias proclament avec persévérance que l’immigration pousse les salaires vers le bas. Dave Crouch explique comment l’œuvre de Marx peut nous aider à y voir plus clair là-dedans.

Nous grandissons avec une vision de la façon dont l’économie fonctionne qui est de l’ordre du bon sens. En principe, le marché passé entre le capital et le travail est simple, les capitalistes disant aux salariés : « Vous nous aidez à augmenter nos profits et nous vous récompenserons par des salaires plus élevés. Comme ça, tout le monde est gagnant ».

Le problème, c’est que la réalité est presque exactement inverse. Dans l’ensemble du monde industrialisé, les grandes entreprises connaissent une période extraordinaire de croissance des profits. Mais, sauf pour ceux qui sont au sommet de l’échelle des revenus, les augmentations de salaires compensent à peine l’inflation.

En Grande Bretagne, les profits des compagnies ont été l’an dernier les plus élevés depuis qu’on a commencé à en établir les statistiques il y a plus de quarante ans. Pourtant les payes hebdomadaires moyennes, corrigées de l’inflation, ont chuté de 0,4%. En même temps, les salaires des directeurs des plus grosses sociétés britanniques ont augmenté de 28%.

Et c’est la même histoire dans tous les pays riches occidentaux – les profits battent des records alors que la part des salaires dans le revenu national continue à baisser. Qu’est-ce qui maintient donc les rémunérations à un niveau si bas ?

Avec l’accent mis par les médias sur les travailleurs immigrés d’Europe de l’Est, un nouveau sens commun est en train de s’implanter : si seulement on avait empêché ces Polonais de venir en Angleterre, nos salaires seraient bien plus élevés. C’est la raison pour laquelle, dit-on, on ne doit pas laisser entrer les Roumains et les Bulgares.

John Denham, député New Labour de Southampton, se plaint que dans sa circonscription les salaires des ouvriers du bâtiment ont baissé “dramatiquement” par la faute des travailleurs immigrés. Comme l’explique la journaliste de gauche Polly Toynbee dans The Guardian, « Le quasi-plein emploi devrait générer des hausses de salaires – mais la main d’œuvre bon marché importée les maintient vers le bas ».

C’est là une façon de penser que les gens prennent plus au sérieux que d’autres arguments sur l’immigration. Les gens écoutent quand on leur dit que la crise du logement résulte d’un refus d’investir dans le logement social, et qu’elle n’est pas causée par l’immigration.

Mais en matière économique cela se passe différemment. Les évènements semblent y être animés d’une vie propre, hors de portée du contrôle humain. Du coup, il est plus difficile de lutter contre l’idée que l’immigration tire les salaires vers le bas.

En fait, il est trop facile de sombrer dans une version de gauche d’opposition à l’immigration, dans laquelle les révolutionnaires défendent les salaires et les conditions de travail, qui sont attaqués parce qu’il y a trop de travailleurs en concurrence pour trop peu d’emplois, de telle sorte que nous devrions soutenir les restrictions apportées à l’immigration.

Un courrier de lecteur, dans l’hebdomadaire du SWP Socialist Worker, exprimait récemment ce point de vue de manière très nette : « Il est certain que l’arrivée d’un grand nombre de travailleurs étrangers sur le marché du travail pousse nécessairement vers le bas les salaires de ceux qui sont déjà là », disait-il, ajoutant : « Karl Marx parlait de "l’armée industrielle de réserve" - la masse des travailleurs sans emploi ou sous-employés dont l’existence est une menace pour les travailleurs employés et qui permet aux patrons d’imposer une discipline des salaires. Il semble qu’aujourd’hui l’immigration fournisse au capitalisme global son armée de réserve. »

Les travailleurs chair à canon

Marx a-t-il vraiment prêché en faveur d’un contrôle de l’immigration comme moyen de défendre les salaires ? Les immigrés empêchent-ils vraiment les travailleurs du pays d’accueil de gagner plus ? Et quelles formes d’action pourraient permettre d’obtenir des hausses de salaire pour tous, nationaux et immigrés ?

L’expression “armée industrielle de réserve” est forte, évoquant l’image de travailleurs-chair à canon disposés en ligne de bataille par la machine de guerre capitaliste. C’est peut-être pour cette raison que des économistes bourgeois utilisent la terminologie de Marx, qui suggère que la situation n’est pas très bonne pour les salariés.

Par exemple, le journal des patrons le Financial Times écrivait récemment que, du fait de la mondialisation, le capital occidental avait désormais accès à une main d’œuvre bon marché dans des pays qui lui étaient auparavant fermés :

« Cette vaste armée de réserve de travail à bas salaire est toujours présente à l’arrière-plan, la malédiction de la surproduction condamnant les salariés employés à accepter ce qu’on leur propose. »

Un économiste de haute volée de la Banque Asiatique de Développement parle aussi des « pressions d’une énorme "armée de réserve" des travailleurs sans emploi ou sous-employés qui sont en permanence amenés à rechercher un emploi à un salaire inférieur à la normale pour pouvoir survivre ».

Le plus souvent, malgré tout, si les économistes qui défendent le système capitaliste reconnaissent l’existence “d’une armée industrielle de réserve”, l’excellente expression de Marx leur reste en travers de la gorge.
Milton Friedman, le prix Nobel d’économie qui nous a quittés en novembre 2006, était célèbre pour son insistance sur le taux de chômage ‘naturel’ dans l’économie, condamnant toute tentative de créer le plein emploi à provoquer inflation et instabilité.

Mais ceci n’est rien d’autre qu’une admission éhontée que le capitalisme ne peut exister sans une masse de sans-emploi dont la fonction est de décourager l’augmentation des salaires pour ceux qui sont au travail. Et si cela ne suffisait pas, le taux “naturel” peut être d’une importance très inconfortable. Une recherche récente a calculé que le taux de chômage nécessaire à une économie stable en Europe est de 8% - « d’une importance surprenante et décevante » se lamente la Banque Centrale Européenne.

C’est pourquoi la théorie de Friedman a été rapidement nuancée par ses apologistes. « Le nom était malheureux et fut bientôt remplacé par l’expression plus anodine de "taux de chômage n’accélérant pas l’inflation" (“non-accelerating inflation rate of unemployment”), ou NAIRU » , explique le Financial Times. Ce dernier fut à son tour remplacé par celui, proche mais encore plus anodin, “d’écart de production” (“output gap”).

Vous n’aimez pas la façon dont le capitalisme fonctionne ? Changez donc le nom de votre théorie. Il est difficile de trouver un témoignage plus direct du fait que les économistes bourgeois, loin d’exposer la réalité, s’emploient au contraire à la maquiller.

Pour Marx, le concept d’armée industrielle de réserve est central dans son exposition du capitalisme et des salaires des travailleurs.

Il commence par faire une observation, simple mais importante. Considérez n’importe quelle industrie capitaliste et vous verrez qu’elle est constituée de deux parties : les machines et les ouvriers. Il attire notre attention sur la dimension relative de chacun, appelant le rapport proportionnel de l’un à l’autre “la composition organique du capital”.

Ce que Marx veut démontrer, c’est que le nombre de travailleurs - le capital “variable” - dont le capitalisme a besoin est totalement dépendant de la quantité du capital “constant”, les machines. En se développant, l’industrie capitaliste aspire les travailleurs pour faire marcher les machines, élevant les salaires pour en attirer davantage.

Mais l’ouvrier est là pour satisfaire les besoins de la machine – et non l’industrie pour satisfaire les besoins des travailleurs. Et donc le fait que la paye augmente ou pas dépend de la profitabilité ou non, pour le capitaliste qui possède les machines, d’embaucher des ouvriers pour les faire tourner.

De plus, deux éléments interfèrent avec ce processus.

D’abord, la composition organique du capital tend à s’accroître. En même temps que la technologie se développe, davantage de machines peuvent être utilisées par un nombre relativement moindre d’ouvriers – la productivité s’élève. Les machines sont elles-mêmes un produit du travail, de telle sorte que l’énergie et les efforts des travailleurs aboutissent à ce qu’il y a moins besoin de leurs efforts et de leur énergie. C’est ce qu’on appelle la ‘croissance sans création d’emplois’ (‘jobless growth’) - le capitalisme peut être prospère, mais avec très peu d’impact sur la réduction du chômage.

Ensuite, le fait pour un capitaliste de donner ou non de l’ampleur à son industrie dépend de ce que font d’autres capitalistes qui sont en concurrence avec lui. S’ils ne peuvent extraire un profit des ouvriers qui font tourner leurs machines, ils vont les licencier, réduire leurs salaires ou augmenter les cadences pour enlever le marché aux autres capitalistes.

Marx tire la conclusion que le capitalisme est le premier système économique de l’histoire dans lequel il peut y avoir trop de travailleurs.

Il dit :

En produisant l’accumulation du capital, et à mesure qu’elle y réussit, la classe salariée produit donc elle-même les instruments de sa mise en retraite ou de sa métamorphose en surpopulation relative. Voilà la loi de population qui distingue l’époque capitaliste et correspond à son mode de production particulier.

Cette ‘surpopulation ouvrière’ n’est rien d’autre pour le capitaliste qu’une « matière humaine toujours exploitable et toujours disponible  », « une armée industrielle de réserve » qui est à la fois un produit inévitable du capitalisme et un lubrifiant essentiel pour le système.

Marx écrit :

« La masse de richesse sociale, débordant avec le progrès de l’accumulation, et transformable en capital additionnel, se jette frénétiquement dans les branches anciennes de la production, dont le marché se dilate soudain, ou dans des branches nouvellement formées... Dans tous ces cas, il doit y avoir la possibilité de jeter brusquement de grandes masses humaines sur les points décisifs sans nuire au niveau de la production dans d’autres sphères. La surpopulation fournit ces masses. »

Dans un système sain de direction de l’économie, celle-ci devrait être destinée à satisfaire les besoins humains. Mais sous le capitalisme les humains existent pour satisfaire les besoins de l’industrie. S’il se produit quelque chose de positif – comme la production de choses utiles et le paiement de salaires avec lesquels on peut les acheter – c’est un sous-produit du processus plutôt que son but principal.

L’armée de réserve du travail permet aux capitalistes de casser les salaires parce qu’elle accroît la compétition pour les emplois, obligeant les travailleurs à se vendre moins cher et à travailler davantage de peur d’être remplacés. C’est ainsi que nous avons les contradictions qui nous sont familières aujourd’hui – les chômeurs désirent désespérément du travail, et ceux qui sont employés essaient désespérément d’échapper à leurs affreuses conditions de travail.

Selon les termes de Marx :

« Pendant les périodes de stagnation et d’activité moyenne, l’armée de réserve industrielle pèse sur l’armée active, pour en réfréner les prétentions pendant la période de surproduction et de haute prospérité. C’est ainsi que la surpopulation relative, une fois devenue le pivot sur lequel tourne la loi de l’offre et de la demande de travail, ne lui permet de fonctionner qu’entre des limites qui laissent suffisamment de champ à l’activité d’exploitation et à l’esprit dominateur du capital. »

L’armée de réserve

Ce que cela signifie dans le cadre de notre argumentation sur l’immigration est clair. L’armée de réserve du travail est naturelle au capitalisme. C’est un élément du système, qui en fait partie depuis sa naissance – et non pas quelque chose qui a été apporté par l’immigration. Par sa nature même, le capitalisme dresse les travailleurs les uns contre les autres, les mettant en concurrence pour les emplois et les rémunérations, plutôt que de les faire coopérer au bien-être commun.

Si nous commettions l’erreur de mettre l’armée de réserve sur le dos des immigrés, on pourrait tout aussi bien dire qu’il faudrait obliger tous les chômeurs à quitter le pays – et il y en a 1,7 millions, du reste britanniques dans leur immense majorité – parce qu’ils exercent tous une pression sur les salaires, quelle que soit leur nationalité.

Si nous faisions cette erreur, nous pourrions aussi bien être d’accord avec le très réactionnaire Daily Mail qui, dans un de ses derniers accès de rage anti-immigrés, imprimait : La hausse des salaires est neutralisée parce que davantage de gens cherchent du travail, ce qui signifie que les employeurs n’ont pas à être très généreux envers ceux qu’ils recrutent. Bien au contraire, Marx démontre qu’il est absurde de parler de “générosité” en ce qui concerne les employeurs – ils cherchent toujours à baisser les salaires, et ne les augmentent que lorsqu’ils y sont obligés.

Ce sont les patrons qui sont gagnants lorsque les travailleurs s’accusent les uns les autres d’être la cause des bas salaires. Accuser les étrangers est seulement une autre manière, pour les capitalistes, avec la collaboration de leurs médias aux ordres et à l’aide d’une solide dose de racisme, d’encourager les salariés à se battre les uns contre les autres plutôt que de se retourner contre le système qui produit la pauvreté et le chômage.

Bien sûr, l’immigration gonfle la force de travail et a donc un impact sur le marché de l’emploi et les salaires. Mais lorsqu’on regarde les chiffres, on se rend compte qu’elle est loin d’avoir un effet uniquement négatif.

Un très important travail de recherche mené aux États-Unis de 1990 à 2004 montre que les immigrés ne sont généralement pas en compétition avec les travailleurs américains pour les mêmes emplois. Ils sont concentrés aux extrémités, haute et basse, du marché du travail, et sont très peu représentés dans la masse moyenne de la force de travail.

Une analyse portant sur 18 enquêtes d’immigration a découvert que les estimations de l’impact sur les salaires varient, mais qu’elles sont massées autour de zéro – en moyenne, il n’y pas d’effet sur les salaires. De plus, il n’y a pas une quantité fixe d’emplois pour lesquels les travailleurs sont en compétition, et l’immigration peut contribuer à créer de nouveaux emplois et donc une expansion économique.

C’est ainsi qu’une étude extensive portant sur l’Europe depuis la Deuxième Guerre mondiale a démontré que le recours à l’immigration a été motivé essentiellement par la pénurie de main d’œuvre. L’étude a constaté que l’immigration pouvait provoquer une baisse des salaires des travailleurs sans qualification, ajoutant que l’effet était cependant temporaire, les économies réagissant en développant la production dans des secteurs utilisant de la main d’œuvre non qualifiée, poussant finalement à nouveau les salaires vers le haut.
Grâce à l’immigration, davantage de biens et de services reposant sur le travail non qualifié sont produits. En d’autres termes, c’est le marché des biens et des services, plutôt que le marché du travail, qui s’ajuste à l’immigration. Cela signifie que des gens qui n’en auraient pas eu les moyens font rénover leurs salles de bain par des plombiers polonais, par exemple.

Les patrons ne font pas non plus une fixation sur la main d’œuvre immigrée parce qu’elle permet de baisser les salaires. A la fin de l’an passé, la Bank of England a enquêté auprès de 200 sociétés employant 275.000 salariés sur leur recours à la main d’œuvre immigrée. Moins de 2% ont répondu qu’elles employaient des immigrés parce qu’ils étaient moins chers, alors que 60% ont déclaré que c’était parce qu’elles étaient confrontées à une pénurie de main d’œuvre locale. Nous voyons ici que les travailleurs immigrés contribuent à la croissance économique, avec l’effet secondaire (‘knock-on’) de créer de nouveaux emplois.

Ce dernier fait est en harmonie avec le paysage global de l’économie britannique d’aujourd’hui, dans lequel le marché du travail est ‘serré’ (’tight’)– il y a une demande de travailleurs – et les pressions à la hausse des salaires sont relativement fortes. Les chiffres d’octobre 2006 de la Confédération des Employeurs ont montré que l’inflation salariale est à son plus haut point depuis cinq ans. Avec des grands projets comme les Jeux Olympiques et le nouveau terminal d’Heathrow, la confédération dit que les employeurs « vont continuer à être confrontés à de sérieuses pénuries de compétences dans secteurs tels que la construction ».

L’étude montre qu’il y a relativement moins d’offres dans les secteurs non qualifiés, là où la concurrence entre les travailleurs est censée être la plus forte. Même si dans certaines régions la concurrence est plus intense que dans d’autres, les faits montrent qu’il est tout simplement faux de dire : « l’immigration fait baisser les salaires ».

Marx concluait son argumentation sur l’armée industrielle de réserve en disant que le syndicalisme – et non le contrôle de l’immigration – est le meilleur moyen à la disposition des travailleurs pour contrecarrer les effets pervers de leur mise en concurrence sur le marché du travail. Les travailleurs, disait-il, devraient « organiser une coopération régulière entre employés et non-employés pour affaiblir les effets ruineux de cette loi naturelle de la production capitaliste sur leur classe ».

C’est pourquoi cela fait plaisir de voir les trade unions britanniques se rendre en Pologne pour syndiquer les futurs travailleurs immigrés avant même qu’ils ne soient arrivés ici, éditant des brochures en polonais et recrutant des travailleurs polonais pour des postes de permanents. L’unité entre les travailleurs britanniques et immigrés est la seule garantie que les employeurs pourront être contraints à maintenir un niveau décent de rémunération pour tous.

La théorie marxiste nous aide aussi à comprendre qu’il n’y aura jamais, sous le capitalisme, d’âge d’or où les ouvriers pourront travailler moins, se détendre et jouir des extraordinaires progrès technologiques que le capitalisme a accomplis. Nous serons toujours confrontés à des pressions pour nous serrer la ceinture, augmenter la productivité et regarder de travers d’autres travailleurs avec lesquels nous sommes en concurrence – que ce soit ici ou ailleurs dans le monde, là où la production est moins chère.

C’est seulement sous le capitalisme que l’arrivée de ces vagues de jeunes gens enthousiastes, désireux de travailler, capables de produire des biens et des services en quantité bien supérieure à ce que les individus peuvent consommer eux-mêmes, contribuant ainsi à élever le niveau de vie global, peut être considérée comme un problème. Quelle folie furieuse !

Grâce à l’industrie moderne, tout être humain a, plus que jamais, la possibilité de contribuer à une croissance économique durable et à la prospérité générale, ce qui laisse entrevoir la perspective d’une vie dans laquelle les machines seront au service des gens, et non l’inverse, et où le travail sera partagé pour que tout le monde puisse jouir d’une activité créatrice fructueuse et satisfaisante ainsi que de larges loisirs enrichissants. Les immigrés contribueront à construire cette nouvelle société, une société socialiste.


Les citations de Marx sont extraites du Capital, Vol I, 7e section, La loi de l’accumulation, XXV, III.

L’expression ’armée industrielle de réserve’ a été utilisée pour la première fois par Engels en 1845 dans son livre La situation de la classe laborieuse en Angleterre, Editions sociales, Paris,1960.

Voir en ligne : Paru dans Socialist Review, décembre 2006, traduit de l’anglais par JM Guerlin

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