Étudier la classe ouvrière...

Pour construire un nouveau mouvement ouvrier

par Denis Godard

16 septembre 2009

La question des classes sociales revient dans le débat public. Depuis quelques années des travaux sont à nouveau publiés sur la question qui sortent des cercles restreints. Bien entendu c’est la réalité qui pousse cela avec le développement des inégalités sociales, le retour de luttes de masse des travailleurs et la recherche de stratégies pour le mouvement de résistance…

Pendant des années les marxistes se sont trouvés, sur cette question comme sur bien d’autres, à argumenter à contre-courant et sur un plan essentiellement théorique, alors que la disparition de la classe ouvrière était considérée comme un fait et avec elle, bien sûr, celle de la lutte des classes et de toute possibilité de transformation radicale.

Mais aujourd’hui l’enjeu n’est plus tant pour les révolutionnaires de tenter de maintenir un lien, une tradition que de contribuer à redévelopper des outils théoriques, de connaissance et d’analyses qui permettent de tracer des perspectives aux mouvements de lutte et de définir une stratégie pour tous ceux et toutes celles qui veulent « un autre monde ».

Il s’agit ici simplement d’ouvrir un travail collectif dans notre revue pour donner accès aux travaux en cours sur la question de classe, et plus spécifiquement sur la classe ouvrière. Ce premier article vise à en poser les jalons. Cela ne signifie pas l’absence de « thèse » de départ et d’intention politique (et donc polémique).

L’hypothèse de départ, qu’il s’agira de confronter à la réalité et à un certain nombre d’autres analyses, est d’abord que la classe ouvrière, telle que définie par Marx, existe encore, qu’on ne peut la limiter à la classe ouvrière industrielle et qu’elle est même potentiellement en meilleure position pour jouer son rôle historique.

Mais si cette classe n’a pas disparu, elle est en voie de recomposition. Les transformations du capitalisme et la crise du ‘vieux’ mouvement ouvrier ont donné naissance à une nouvelle classe ouvrière. Un des enjeux stratégiques pour les révolutionnaires est de construire un nouveau mouvement ouvrier. C’est à ce niveau qu’il faut fonder la stratégie du regroupement qui n’est souvent vue que comme recomposition politique (ce qui tend à n’envisager que des recompositions superficielles voire à limiter le regroupement à celui entre courant politiques tels qu’ils existent).

Remarque : La plupart des travaux existants, même quand ils remettent en cause la thèse de la disparition des classes sociales, se limitent aux pays les plus riches, acceptant en partie la thèse implicite que l’évolution de ceux-ci préfigure celle des pays moins développés. Cela fait peu de cas de la division du travail à l’échelle internationale. Ainsi si la catégorie des ouvriers industriels a régressé dans les pays riches, ce n’est pas le cas si on raisonne à l’échelle mondiale. Par ailleurs la thèse selon laquelle le capitalisme serait facteur de développement dans sa phase actuelle est au moins discutable (il suffit pour cela de regarder du côté de l’Afghanistan). L’étude de cette division du travail à l’échelle internationale est un des axes qu’il nous faudra développer.

Le retour des classes

Un des arguments les plus répandus sur la fin des classes sociales, dans les sociétés les plus riches, reposait sur l’idée d’une « moyennisation sociale ». Les inégalités régressaient et le groupe le plus nombreux de la société était une classe moyenne aux contours peu définis. Par ailleurs des groupes différents pouvaient se constituer, les inégalités ne se recoupant pas selon que l’on se réfère aux revenus, à la culture ou aux occupations professionnelles.
Pour la France, s’appuyant sur une étude très fouillée des données produites par l’Insee, Alain Bihr et Roland Pfefferkorn [1] démontrent au contraire que les inégalités sociales de différentes natures (des inégalités de revenus jusqu’aux pratiques de consommation en passant par l’espérance de vie ou les pratiques culturelles) « font système », c’est-à-dire qu’elle se combinent pour segmenter la société. En se renforçant mutuellement elles mènent à une forte polarisation sociale entre un « en haut » et un « en bas ». L’évolution de ces inégalités et cette hiérarchisation est selon eux le produit des rapports de forces qui s’établissent entre groupes sociaux, « ce qu’en d’autres temps on nommait tout simplement la lutte des classes ».

Pour eux « les processus de segmentation, de hiérarchisation et d’opposition conflictuelle donnent naissance à des classes sociales au sens plein du terme ». Ces groupements partagent des conditions d’existence au moins similaires, une culture commune et sont un acteur collectif susceptible de s’organiser pour défendre ses intérêts voire pour transformer la société.

Louis Chauvel parle lui de « renouveau de la structuration objective des classes ». Il base son étude sur ce qu’il nomme le « temps de rattrapage » du niveau de salaire des cadres par les ouvriers (en partant de l’augmentation du pouvoir d’achat des ouvriers, c’est le nombre d’années qu’il leur faudrait pour rattraper le salaire des cadres). Il démontre ainsi qu’à partir du début des années 1980 ce temps de rattrapage explose (il est multiplié par 6 entre 1980 et 1985 !). Si le nombre des ouvriers décline légèrement, les employés, « ces ouvriers des services » connaissent une expansion telle que « la classe populaire a connu depuis les années soixante une parfaite stabilité, autour de 60 % de la population active ». Inégalité dans l’accès aux biens, amplification des inégalités de patrimoine (bien plus que de revenus), blocage de l’ascenseur social et reproduction sociale sont les facteurs de cette stratification.

Constater ou changer ?

C’est donc sur le terrain même de la théorie de la fin des classes sociales, celui des inégalités, que celle-ci est dénoncée. Les données utilisées sont éloquentes.
Cela pose pourtant problème si notre objectif n’est pas simplement de contester les théories dominantes. Constater une stratification sociale n’explique pas pourquoi celle-ci existe. Cela n’explique pas surtout comment elle évolue ou est susceptible d’évoluer.

La spécificité de l’apport de Marx n’a pas été la découverte d’une stratification sociale en classes. Son point de départ a été la tentative de comprendre les processus à travers lesquels les êtres humains transforment les sociétés dans lesquelles ils vivent.
La possibilité de transformation sociale dépend du développement des forces productives c’est-à-dire des moyens de production et du travail humain qui les met en œuvre pour subvenir aux besoins sociaux.

Une société de classe émerge quand une partie de la société a suffisamment de contrôle sur les moyens de production pour obliger les producteurs à travailler non seulement pour leurs besoins mais aussi pour la minorité qui les exploite.
Il en découle que la position de classe d’un individu dépend de la position qu’il ou elle occupe dans les relations de production.

Cela a des conséquences importantes sur la manière d’envisager les classes sociales. Il s’ensuit ainsi que les classes sont l’expression d’une relation sociale et non individuelle : relation, en tant que groupe social à un autre groupe social. Cette relation est antagoniste parce qu’elle est le produit de l’extraction d’une part du travail (le surplus) des producteurs par la minorité qui contrôle les moyens de production. La notion de classe est donc inséparable de celle de lutte de classes entre exploités et exploiteurs.

Cette relation se forme dans le processus de production. C’est donc une relation objective qui ne dépend pas de la conscience que peuvent avoir les travailleurs d’appartenir à la classe ouvrière, de leur mode de vie, de leurs revenus ou du type de travail qu’ils ou elles exercent.

Enfin cette conception des classes sociales fait partie d’une théorie dynamique dont l’objectif n’est pas de classer les individus mais de comprendre comment la société peut changer. « À un certain degré de leur développement, les forces productives matérielles de la société entrent en collision avec les rapports de production existants, ou avec les rapports de propriété au sein desquels elles s’étaient mues jusqu’alors, et qui n’en sont que l‘expression juridique. Hier encore formes de développement des forces productives, ces conditions se changent en de lourdes entraves. Alors commence une ère de révolution sociale. » [2]. Le moteur d’une possible transformation est la lutte des classes. Le développement d’un nouveau mode de production et de nouveaux rapports de production dépend en définitive de la capacité de la classe exploitée à renverser les exploiteurs pour prendre le contrôle des moyens de production et permettre ainsi un nouveau développement des forces productives.

Classe ouvrière ou… ?

Sous le capitalisme la classe ouvrière, classe des producteurs dépossédée du contrôle des moyens de production, est la classe révolutionnaire. Comme l’explique Jean-Paul Molinari « chaque salarié producteur contribue, comme tel, à la production d’un revenu en argent, pour lui et à la production d’une plus-value, pour le capital. […] la productivité ainsi conçue implique ipso facto la coopération de tous les ouvriers à l’échelle d’une société (aujourd’hui, tendanciellement, le monde en voie de mondialisation productrice) ce sont des groupes de coopérateurs, et au total leur ensemble, qui produisent revenus et capital. ».

C’est la nature paradoxale du capitalisme d’avoir à la fois posé les bases d’une société sans classes et d’être l’obstacle à son avènement. Elle en a posé les bases premièrement parce qu’elle a développé les moyens de production à une échelle telle que l’on peut envisager aujourd’hui une société réellement égalitaire. Et deuxièmement elle a créé une classe de producteurs « socialisée » : la prise de contrôle des moyens de production par les travailleurs ne peut être que collective, basée non sur la propriété privée mais sur une production socialisée au bénéfice de toute la société.

Le capitalisme est l’obstacle, non seulement par son mode de production mais aussi parce que toutes ses structures de domination s’opposent au passage de ce que Marx a qualifié de la « classe en soi » à la « classe pour soi ». Car si les travailleurs n’ont pas besoin d’avoir conscience de faire partie de la classe ouvrière pour que celle-ci existe objectivement, le développement de cette conscience est par contre nécessaire pour que la classe puisse jouer son rôle émancipateur.

L’enjeu derrière les analyses sur les classes sociales et la classe ouvrière en particulier n’est donc pas secondaire, il ne s’agit pas d’une question de dénomination ou de méthode de classement.

Or, constater la stratification en classes sociales (voire leur antagonisme d’intérêts) ne conduit pas automatiquement à défendre l’existence de la classe ouvrière.
Significativement Louis Chauvel accepte l’idée du recul de la classe ouvrière, développant l’idée d’une nouvelle stratification sociale fluide avec, « en bas », une « sous-classe » durablement située hors de l’emploi stable et valorisée et « en haut » une classe « titulée » « [contrôlant] à peu près directement tous les échanges de biens, d’information, de savoir, etc. ». Entre les deux plusieurs classes sont définies en fonction de plusieurs critères (stabilité et nature de l’emploi, revenus...).

Paul Bouffartigue appelle certes à « une analyse qui sache renouer avec ce que les conceptions de Marx conservent d’actualité : la logique de l’accumulation du capital et de l’extension de la sphère marchande à toutes les activités humaines se nourrit d’un antagonisme de classe qui ne peut prendre fin qu’avec le dépassement du capitalisme. » Mais expédiant les « classes d’antan qui résultaient d’un stade historiquement donné de la dynamique du capitalisme » il demande d’ « apprendre à ne plus concevoir cette lutte des classes comme opposant des groupes sociaux séparés et identifiables, mais traversant ces groupes et se transposant de plus en plus sur le terrain des valeurs universelles ». Bref il s’agit précisément d’abandonner ce qui constitue le cour de la théorie de Marx, à savoir la base objective d’un rapport d’antagonisme qui est le moteur de la transformation sociale. Quittant le terrain de l’analyse matérialiste on en revient directement aux « valeurs universelles » donc indépendantes de la lutte des classes.

De la classe ouvrière…

La conception marxiste permet de contester cette conception qui continue de dominer la sociologie « de gauche » parce qu’elle continue d’identifier la classe ouvrière avec ses représentations passées qui sont, en partie, des constructions idéologiques.

Schématiquement la classe ouvrière ce serait les ouvriers industriels de la métallurgie ou les ouvriers semi-qualifiés de l’industrie fortement syndiqués avec toute une culture spécifique.
Il y a là un argument « historique » qu’il faudra développer. D’abord, encore une fois, pour contester les thèses sur la disparition de la classe ouvrière mais surtout parce que ces représentations, largement favorisées par le stalinisme, reposaient sur une vision extrêmement monolithique de la classe ouvrière. Elles favorisaient sa transformation en une classe-objet « dirigée » par le parti-sujet. Serge Mallet [3] raconte d’ailleurs comment dans les années 1960 les théoriciens du PCF ont d’abord cherché à nier l’émergence de nouvelles fractions de la classe ouvrière dans les secteurs des services.

Or, une des spécificités du capitalisme est sa capacité à révolutionner en permanence ses moyens de production. Des ouvriers du textile de la fin du XIXe siècle aux OS de l’automobile en passant par les mineurs de Zola ou les métallos du Front populaire, la classe ouvrière s’est transformée avec le capitalisme. Non figée historiquement elle n’a jamais non plus été homogène. Une étude plus précise permettrait par ailleurs de détailler quels étaient les liens à chaque période entre les fractions les plus avancées de la classe (les métallos de 1936, les OS des années 1960-70…) et les autres fractions, les conséquences que cela avait en terme de formes de lutte, de formes d’organisation. Ce travail, fait notamment par Serge Mallet dans les années 1960 doit être repris de manière critique.

Tout le monde s’accorde (sous les termes de mondialisation ou de capitalisme néo-libéral) à dire que le capitalisme a subi de profondes transformations dans ces dernières décennies. Quoi d’étonnant, en principe, à imaginer que cela ait transformé la classe ouvrière donnant naissance, comme après la première et la seconde révolution industrielle à une nouvelle classe ouvrière ?

J’écris « en principe » pour deux raisons.

D’abord parce que cela n’est pas « en principe » la seule option. Deux autres options seraient envisageables. La première est la fin de tout système de production matérielle. On reconnaît là les théories sur la fin du travail. Celles-ci semblent, du moins dans leurs versions les plus caricaturales, avoir fait long feu (cf notamment les différentes contributions de Michel Husson [4] à ce sujet). La seconde serait de démontrer que se développent au sein du capitalisme les éléments d’une autre mode de production (qui ne serait pas le socialisme) porté par une nouvelle classe sociale (à ma connaissance, les seules analyses qui vont dans ce sens sont celles de Duménil et Lévy sur ce qu’ils nomment le « cadrisme » [5]).

…à une nouvelle classe ouvrière

La croissance massive du secteur tertiaire et donc du nombre d’employés est l’aspect sans doute le plus spectaculaire des évolutions au sein de la classe ouvrière. Nous aborderons dans un prochain article comment cela peut être mis en relation avec les transformations du capitalisme ces dernières décennies. Pour Daniel Bensaïd, « à condition de le concevoir dans toutes les dimensions de la reproduction sociale (distribution des revenus, division du travail, système éducatif, question du logement, etc.) le rapport d’exploitation reste central dans la dynamique sociale actuelle. Il s’agit en effet de savoir comment est produit, réparti et consommé le surproduit social. » [6].

Ce processus continue, entraînant de nouvelles couches salariées dans la classe ouvrière. Traitant des professions intermédiaires Paul Bouffartigue écrit ainsi : « la massification de ces catégories est indissociable du rôle croissant des savoirs dans la production des richesses et de l’extension continue de la sphère de la reproduction sociale – formation, communication, santé, loisirs, etc. – dans les sociétés capitalistes développées. […] Les figures professionnelles parmi celles qui représentent le mieux aujourd’hui le salariat intermédiaire ne sont ni ‘le’ contremaître ni ‘le’ cadre mais l’enseignante ou l’infirmière ».
Il ajoute que ces catégories étaient présentées classiquement comme des « collecteurs de plus-value » (fonction de relais de la domination sociale). Or « les transformations intervenues ces vingt dernières années incitent à revaloriser leur dimension de producteurs ».

Cette analyse qui intègre les employés et des fractions importantes de ce qui est communément perçu comme les classes moyennes (qui est pourtant un concept sans grande consistance) est bien sûr à l’opposé de celles qui pronostiquent une disparition ou même un reflux de la classe ouvrière.

Mais son importance réelle est ailleurs et justifie la nécessité de développer l’étude de cette nouvelle classe ouvrière.

Pistes pour l’avenir

Tout d’abord cela signifie que, à rebours des théories dominantes, potentiellement la classe ouvrière est toujours plus puissante. Elle est d’abord plus nombreuse que jamais dans l’histoire du capitalisme. L’entrée massive des femmes et l’importance des facteurs migratoires ont donné naissance à une classe ouvrière mixte aussi bien au niveau du sexe que des origines géographiques donnant ainsi une base objective aux luttes contre les discriminations. Par ailleurs l’internationalisation de la production et le développement des communications sont en soi des bases pour le développement de la solidarité internationale.
Mais pour que ces facteurs qui renforcent objectivement la « classe en soi » se traduisent par un développement d’une « classe pour soi » puissante un combat doit être mené. Et ce combat nécessite l’élaboration de stratégies et tactiques qui partent de la réalité de cette nouvelle classe ouvrière.

La classe ouvrière est aujourd’hui prise entre les processus de décomposition de ses anciennes formes tandis que les phénomènes de recomposition n’en sont encore qu’à leurs premiers stades.

De nouveaux obstacles, objectifs, devront aussi être surmontés. Ainsi, selon Philippe Alonzo, « le développement des activités des services s’accompagne d’une pluralité de conditions de travail et d’emploi, formant des îlots nettement séparés à l’intérieur du monde des employés ».

Par ailleurs, sans combat politique déterminé contre le racisme et le sexisme, ces préjugés peuvent agir directement pour brider le développement des luttes au sein même des entreprises.

Enfin, si on ne peut réduire le reflux des organisations du mouvement ouvrier (syndicats, associations, partis) telles qu’elles s’étaient construites aux transformations subies dans la composition de la classe, celles-ci jouent un rôle déterminant dans ce processus. Comprendre ces transformations sera de plus en plus crucial pour lutter efficacement dans le sens de la construction d’un nouveau mouvement ouvrier, capable, un jour de faire table rase du passé.

Notes

[1Sauf mention, les auteurs cités dans cet article ont contribué à un ouvrage collectif faisant le point sur leurs travaux respectifs : «  Le retour des classes sociales  » sous la direction de Paul Bouffartigue, La Dispute, 2004

[3Serge Mallet, La nouvelle classe ouvrière, Éditons du seuil 1969

[4Notamment dans, Le marxisme face au capitalisme contemporain, Les cahiers de critique communiste

[5Gérard Duménil et Dominique Lévy, Au-delà du capitalisme  ?, Actuel Marx confrontation

[6Daniel Bensaïd, Un monde à changer, mouvements et stratégies, Textuel, 2003


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