Les idées révolutionnaires de Karl Marx

Une Arme, pas une Prophétie

À propos du livre d’Alex Callinicos

par Vanina Giudicelli

7 octobre 2009

Les hommes font leur propre histoire, mais dans des conditions qu’ils n’ont pas choisies, disait Marx il y a 150 ans. En 2008, l’objectif de la théorie est de comprendre quelles sont ces circonstances et, en lien avec la pratique, en liquider les limites.

Alex Callinicos, marxiste britannique, a écrit un ouvrage qui tente de reconstruire, en termes accessibles, les idées marxistes centrales. Ce livre, Les idées révolutionnaires de Karl Marx, sera publié en français en mars aux éditions Syllepse.

Il y expose les théories marxistes, remet chaque ouvrage de Marx dans son contexte historique et identifie les questions auxquelles ces ouvrages répondent. Il guide ainsi le lecteur dans la richesse de la production théorique de Marx. On trouvera dans ce livre des éléments sur la vie de Marx, les idées socialistes avant lui, sur Ricardo, Hegel et Feuerbach dont Marx a su parachever, critiquer et continuer les théories, sur sa méthode, l’analyse du capitalisme, le pouvoir des travailleurs, et l’actualité du marxisme.

Marx est souvent assimilé dans la culture générale à la simple idée que la société est divisée en classes. Ce qu’en dit Marx lui-même, en mars 1852, dans une lettre à Joseph Weydemeyer, peut paraître du coup assez surprenant : « Maintenant, en ce qui me concerne, ce n’est pas à moi que revient le mérite d’avoir découvert l’existence des classes dans la société moderne, pas plus que la lutte qu’elles s’y livrent. Des historiens bourgeois avaient exposé bien avant moi l’évolution historique de cette lutte des classes et des économistes bourgeois en avaient décrit l’anatomie économique. » Mais il poursuit en mettant l’accent sur le sens de son travail : « Ce que j’ai apporté de nouveau, c’est de démontrer : 1° que l’existence des classes n’est liée qu’à des phases historiques déterminées du développement de la production, 2° que la lutte des classes mène nécessairement à la dictature du prolétariat, 3° que cette dictature elle-même ne représente qu’une transition vers l’abolition de toutes les classes et vers une société sans classe. »

L’objectif de cet article n’est pas de condenser le livre de Callinicos, mais en développant la signification de cette citation, de montrer l’enjeu d’une connaissance plus approfondie de Marx pour tous ceux et celles dont le projet est de transformer le monde. Marx disait lui-même que « s’adresser aux ouvriers sans avoir des idées rigoureusement scientifiques et une doctrine concrète... revenait à un jeu malhonnête et vain, à une propagande où l’on supposait, d’un côté, un prophète inspiré et, de l’autre côté, des imbéciles l’écoutant bouche bée ». C’est ce qui rend précieuse la publication en français du livre de Callinicos au moment où la nécessité d’une transformation sociale est mise à l’ordre du jour à la fois par la situation du capitalisme et l’émergence de résistances de masse.

Les classes ont une histoire

Toute classe dominante dans l’histoire a toujours développé l’idée que la nature de la société qui lui accordait cette domination était l’état naturel de la société humaine et donc qu’on n’avait aucun intérêt (voire possibilité) de le changer fondamentalement. La dernière illustration est dans la célèbre conclusion de Fukuyama à la chute du mur de Berlin proclamant « la fin de l’histoire » et célébrant la victoire définitive du capitalisme libéral. Proclamation à laquelle répondait au même moment le changement des statuts du Parti socialiste en France (sous la direction de Lionel Jospin) pour inclure l’idée que « le capitalisme borne notre horizon historique ».

Marx analyse la division de la société en classes comme un produit de l’histoire et non un état de chose naturel. C’est une thèse de portée cruciale car, alors la fin de cette division peut aussi être un produit de l’histoire. Son point de départ est un matérialisme rigoureux : dans toute société, la nécessité première des individus est de produire les moyens d’assurer leur existence.

Tout ce qui permet d’augmenter la capacité productive (travail humain, organisation de la production, moyens de production tels que les outils) constitue les forces productives. Pour comprendre une société, comment elle fonctionne et comment elle est susceptible d’évoluer, il faut donc regarder qui contrôle les moyens de production. Quand ces moyens de production sont aux mains d’une minorité, la société est divisée en classes et il y a exploitation. Une partie des individus de la société se sert de ce contrôle pour obliger la majorité à travailler pour elle. Les producteurs effectuent alors un travail supplémentaire par rapport à celui qui leur est nécessaire pour vivre, un surtravail.

Comme l’exprime Engels dans l’Anti-Dühring :

La scission de la société entre une classe exploiteuse et une classe exploitée, en une classe dominante et une classe opprimée était une conséquence du faible développement de la production dans le passé. Tant que le travail total de la société ne fournit qu’un rendement excédant à peine ce qui est nécessaire pour assurer strictement l’existence de tous, tant que le travail réclame donc tout ou presque tout le temps de la grande majorité des membres de la société, celle-ci se divise nécessairement en classes. A côté de cette grande majorité, exclusivement vouée à la corvée du travail, il se forme une classe libérée du travail productif, qui se charge des affaires communes de la société : direction du travail, affaires politiques, justice, science, beaux-arts, etc. C’est donc la loi de la division du travail qui est à la base de la division en classes. Cela n’empêche pas d’ailleurs que cette division en classes n’ait été accomplie par la violence et le vol, la ruse et la fraude, et que la classe dominante, une fois mise en selle, n’ait jamais manqué de consolider sa domination aux dépens de la classe travailleuse et de transformer la direction sociale en exploitation des masses.

C’est cette exploitation qui définit la division de la société en classes, entre les exploiteurs et les exploités : maître et esclave sous la Rome antique, seigneur et paysan sous le féodalisme, bourgeoisie (classe capitaliste) et prolétariat (classe ouvrière) sous le capitalisme.

Cela ne signifie pas que ce sont les deux seules classes en présence (il y a également les paysans, les classes moyennes, etc.) mais qu’en dernier ressort leur importance dépend de la façon dont elles se relient avec ces deux classes fondamentales.

Les individus qui se situent dans la même relation aux moyens de production partagent donc des intérêts communs et forment une classe, qui est la base d’organisations collectives pour défendre ces intérêts. Ce faisant, ils entrent en conflit avec d’autres groupes aux intérêts différents : les classes sont indissociables des luttes entre ces classes.

Les classes font l’histoire

Mais à un certain stade, la relation entre les forces productives et les rapports de production qui favorisaient leur développement devient un obstacle à leur développement ultérieur. C’est l’époque à laquelle une crise révolutionnaire s’ouvre.

Parlant des révolutions sociales, Marx écrit :

Quand on considère ces bouleversements, il faut toujours distinguer deux ordres de choses. Il y a le bouleversement matériel des conditions de production économique... Mais il y a aussi les formes juridiques, politiques, religieuses, artistiques, philosophiques, bref les formes idéologiques, dans lesquelles les hommes prennent conscience de ce conflit et le poussent jusqu’au bout. On ne juge pas un individu sur l’idée qu’il a de lui-même. On ne juge pas une époque de révolution d’après la conscience qu’elle a d’elle-même. Cette conscience s’expliquera plutôt par les contrariétés de la vie matérielle, par le conflit qui oppose les forces productives sociales et les rapports de production.

Il y a alors trois possibilités : - les forces productives (incarnées dans l’activité d’une classe sociale émergente) poursuivent leur développement avec l’instauration d’un nouveau rapport de production (lors de la révolution bourgeoise en France par exemple) - les forces productives déclinent et les classes en présence se détruisent (comme pour le déclin de Rome) - il y a une stagnation des forces productives, comme ce fut le cas des sociétés de l’Egypte ancienne, de Babylone et de l’Empire chinois. Les modes de production successifs (asiatique, antique, féodal et capitaliste), qui ont mis en place de nouveaux rapports de production, apparaissent donc comme historiquement progressistes. C’est la lutte des classes qui constitue le moteur de ce développement social et du changement de société et tranche entre ces alternatives.

Les spécificités du capitalisme

Le Capital est la réalisation majeure de Marx, qui indiquera que son but est « de révéler les lois économiques du mouvement de la société moderne ». Le capitalisme fonctionne sur la base de deux grandes séparations :

- division des unités de production qui sont en concurrence : les objets produits deviennent des marchandises car ils sont le produit de travaux privés, exécutés indépendamment les uns des autres.

- division à l’intérieur de chaque unité de production entre les exploiteurs et les exploités. C’est sur la base de la séparation des travailleurs des moyens de production que cette production de marchandises peut être qualifiée de capitaliste.

La nécessité de la dictature de prolétariat est une nécessité au sens du développement historique. Une autre voie existe mais elle signifie une régression de la société dans la barbarie.

Ce système de production, basé sur l’échange de marchandises dans le but de faire un profit plutôt que de satisfaire les besoins sociaux, est intrinsèquement porteur de contradictions et de crises.

La concurrence entre les différentes unités de production rend nécessaire pour chaque capitaliste de rationaliser en permanence ses moyens de production, afin de rester compétitif, ce qui conduit à une accumulation permanente de capital.

Selon Marx, les formes particulières d’extraction du surtravail (le profit dans le système capitaliste) définissent les formes économiques de société. Il existe pour lui deux façons d’accroître l’exploitation :

- l’une commune à tous les modes de production, que Marx appelle la plusvalue absolue, qui consiste à augmenter la durée du travail ;

- l’autre spécifique au capitalisme, que Marx appelle la plus-value relative, qui consiste à augmenter la productivité (grâce à l’introduction de nouvelles machines).

Cette spécificité du capitalisme conduit à un développement des forces productives sans commune mesure avec les modes de production passés. Mais le taux d’accumulation est déterminé par le taux de profit. Plus la proportion de capital par rapport au travail (la composition organique du capital) augmente, moins il y a de travail vivant duquel un profit peut-être extrait. Il y a donc une tendance à la baisse du taux de profit.

De plus, la production a tendance à croître plus rapidement que les débouchés disponibles. Cela crée un dilemme. Redresser les taux de profit peut signifier diminuer les salaires, mais cela réduit davantage les débouchés possibles. Elargir les débouchés peut signifier les augmenter, mais cela réduit les taux de profit. Marx conclut donc que cette tendance peut être contrecarrée de différentes façons, par de violentes crises si nécessaires, mais qu’elle reste une tendance fondamentale du système capitaliste.

Vers le pouvoir des travailleurs

De ce qui a été développé plus haut, levons d’abord une première ambiguïté : la nécessité de la dictature du prolétariat n’est pas assimilable pour Marx à celle de fatalité ou d’automaticité. La nécessité de la dictature de prolétariat est une nécessité au sens du développement historique. Une autre voie existe mais elle signifie une régression de la société dans la barbarie. L’issue dépend de l’activité conscience des êtres humains.

L’autre ambiguïté, qui ne l’était pas au temps de Marx est le terme de dictature qui après les catastrophes du stalinisme et du nazisme a pris un sens qui ne correspond pas au contenu que lui donnait Marx pour qui le terme indiquait une forme de pouvoir transitoire. L’essence de la production capitaliste est la domination du capital sur le travail, et la nécessité d’accumuler en permanence du capital. L’exploitation ne peut donc pas être abolie graduellement, même si les travailleurs peuvent la limiter. Le capitalisme essaye continuellement d’accroître l’accumulation au détriment des salaires, les travailleurs essayent continuellement d’y résister. Cette lutte génère donc des conflits qui ne peuvent être définitivement résolus que par un changement des rapports de production.

L’histoire réelle, l’histoire du genre humain, peut uniquement être comprise comme l’activité d’individus réels luttant collectivement pour réaliser leurs intérêts. Donc un changement révolutionnaire dans la société peut uniquement être le résultat d’une classe dont les intérêts sont objectivement opposés à l’organisation actuelle de la société.

La révolution ne peut être un coup de force d’une minorité. Elle est un processus global, produit des conflits, au cours duquel la classe ouvrière devient consciente de ses positions sous le capitalisme et des possibilités de réorganiser la société dans son ensemble, de construire ses propres institutions qui rendront cette possibilité effective.

En fait, Marx a évolué au cours des expériences pratiques faites par la classe ouvrière et de ses recherches théoriques sur la nature de l’État. Callinicos explique ce processus dans son livre. Contrairement à Hegel, Marx conclut que la lutte de classe ne peut que déboucher sur la victoire d’un pôle sur un autre ou leur destruction mutuelle (et non pas dans leur réconciliation dans un Absolu, qui pouvait pour Hegel être incarné dans l’État). L’agent de la libération ne peut donc être que le prolétariat lui-même.

L’État constitue un pouvoir qui exprime les antagonismes de classe de la société capitaliste. C’est un instrument utilisé par la classe dirigeante pour maintenir l’exploitation de la classe ouvrière et empêcher toute tentative d’y remédier.

En dernier ressort, l’État utilise la violence pour y parvenir.

Mais la plupart du temps, ce contrôle est exercé par des moyens idéologiques (éducation, médias, etc.). L’État peut ainsi apparaître comme une entité neutre et au-dessus des classes.

Il y a deux erreurs à ne pas commettre dans l’analyse de la nature de l’État sous le capitalisme : une qui consisterait à penser que l’État est simplement une superstructure qui s’élève sur l’édifice économique, l’autre que l’État est équivalent à la classe des capitalistes et fait donc partie des bases économiques de la société. La première erreur conduit à penser que l’économie et la politique sont séparés et donc que l’État peut être utilisé à d’autres fins, l’autre amène à la conclusion que toute lutte économique est une lutte politique et suffit pour changer de société.

En réalité, l’État a pris différentes formes dans l’histoire du capitalisme, qui démontrent que la bourgeoisie peut diriger sans nécessairement gouverner, sans contrôler directement l’appareil d’État (bonapartisme, fascisme, etc.). Mais l’État a toujours soutenu les intérêts de la classe capitaliste, l’expansion du capital au moyen de l’exploitation de la classe ouvrière. La vision anarchiste, qui s’oppose à tout État de transition, occulte le fait que la lutte de classe ne disparaîtra pas mécaniquement après la prise du pouvoir par la classe ouvrière. Toute l’histoire montre que la bourgeoisie comme d’autres groupes qui ont intérêt au maintien du système capitaliste combattront l’instauration d’autres rapports de production.

La classe ouvrière aura donc besoin de s’organiser pour détruire toute opposition réactionnaire. L’État que la classe ouvrière devra instaurer dans ce but sera très différent. De l’expérience de la Commune en 1871, Marx put mettre en évidence ce que seraient les bases de fonctionnement de cet État :

- l’armement du peuple, au lieu d’un corps spécial d’hommes armés

- l’absence de bureaucratie, tout le personnel étant élu et révocable, rémunéré au niveau d’un travailleur

- le remplacement du Parlement par la démocratie directe.

Vers l’abolition des classes

Les révolutions passées n’ont pas aboli les classes. Chaque classe qui a pris le pouvoir l’a fait en fonction de ces intérêts, au détriment de la majorité de la population exploitée. Pourtant, Marx identifie qu’avec la formation capitaliste et son renversement s’achève la préhistoire du genre humain. C’est la place particulière de la classe ouvrière dans un système particulier qui conduit Marx à penser que l’abolition du capitalisme ne mènera pas à une nouvelle société de classe. Cette place correspond à celle du « travailleur collectif » rassemblé dans de vastes unités de production et n’ayant d’autre choix face au capitalisme que de mener un combat collectif. Cela diffère de la production agricole par exemple, dans laquelle chaque paysan produit presque tout ce qui lui est nécessaire indépendamment des autres.

Cette conception est très différente de celle généralement admise, celle que Marx lui-même adoptait dans sa jeunesse, selon laquelle la classe ouvrière aurait un rôle à jouer pour changer la société uniquement car c’est la classe opprimée. En effet, il existe des parties de la population plus opprimées encore mais qui ne peuvent jouer ce rôle.

Ni la misère, ni l’exploitation ne suffisent à expliquer que la classe ouvrière est la force qui peut changer la société (les paysans seraient par exemple selon ce critère tout aussi bien placés). C’est la séparation totale du producteur individuel des moyens de production s’accompagnant de la socialisation de la production qui explique cette position particulière.

Comme la base d’existence du prolétariat n’est pas l’exploitation d’une autre classe, mais la coopération (forcée) au sein du processus de production, la lutte de la classe ouvrière représente la libération potentielle de tous les groupes opprimés. Contrairement aux autres classes qui ont pris le pouvoir dans le passé, la classe ouvrière représente l’intérêt général, la liberté et la satisfaction des besoins de l’humanité, sur la base d’une organisation de la production libre et démocratique pour satisfaire ces besoins.

La philosophie de la pratique

Pour que la classe ouvrière soit capable de mettre fin au capitalisme, il faut que se développe en son sein une claire conscience de ce que sont réellement les intérêts de la classe ouvrière, une conscience socialiste révolutionnaire. Marx écrira ainsi que « ... nous ne confrontons pas le monde de façon doctrinaire en brandissant un nouveau principe : voici la vérité, inclinez-vous devant elle ! Nous développons de nouveaux principes pour le monde à partir des vieux principes du monde. Nous ne disons pas au monde : cessez vos disputes, elles sont stupides ; nous allons vous donner le bon mot d’ordre de lutte. Nous nous bornons à montrer au monde ce pour quoi il est réellement en train de se battre, et la conscience est quelque chose qu’il doit acquérir, même s’il n’en veut pas. »

Comme l’exprime A.Callinicos en introduction de son livre : « L’avenir du socialisme dépend de la transformation des idées contenues dans ce livre, comme Marx l’a lui-même formulé, en forces matérielles mettant en mouvement des millions de travailleurs contre un système capitaliste qu’il est depuis longtemps urgent de remplacer ». C’est ainsi qu’il faut comprendre les lignes célèbres du Manifeste du Parti communiste :

Les communistes ne forment pas un parti distinct en face des partis ouvriers. Ils n’ont pas d’intérêts distincts de ceux du prolétariat dans son ensemble. Ils ne posent pas de principes particuliers d’après lesquels ils prétendent modeler le mouvement prolétarien. Voilà ce qui distingue les communistes des autres partis prolétariens : d’une part, dans les diverses luttes nationales des prolétaires, ils mettent en avant et font valoir les intérêts communs du prolétariat tout entier, sans considération de nationalité ; d’autre part, dans les diverses phases de lutte entre le prolétariat et la bourgeoisie, ils représentent toujours l’intérêt du mouvement dans son ensemble. Pratiquement, les communistes sont donc la partie la plus résolue des partis ouvriers de tous les pays, la fraction qui va toujours de l’avant ; du point de vue théorique, ils ont sur le reste de la masse prolétarienne l’avantage de comprendre les conditions, la marche et les résultats généraux du mouvement ouvrier.


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