Les musulmans, la gauche et les féministes auto-proclamés

par Nina Trige Andersen

5 septembre 2009

Toutes sortes de spectres sont apparues et réapparues dans la gauche danoise l’année où une femme musulmane a été élue comme candidate au parlement pour l’Alliance Rouge-Verte. [1] En prenant son inspiration chez des penseuses féministes actuelles comme dans les critiques de la religion par Marx et Lénine, cet article est une interprétation des conflits qui ont émergé sur la question du socialisme et de la religion en général, et sur celle de la gauche et de l’islam en particulier, ainsi que sur la question des stratégies féministes dans le débat sur le foulard au Danemark en 2007-2008.

Nina Trige Andersen fait partie de la direction du SAP – la section danoise de la Quatrième Internationale, et milite au sein de l’Alliance Rouge-Verte, en premier lieu dans la commission Queer.

Un vif débat a été suscité à la fois au sein de l’Alliance Rouge-Verte (ARV) comme dans la sphère publique par la candidature au parlement pour un parti de la gauche radicale d’une femme s’identifiant comme musulmane. Un débat sur la religion, le féminisme, et les stratégies pour le socialisme – pour dire les choses gentiment. Quand la candidate, Asmaa Abdol-Hamid, née palestinienne apatride, a été élue par l’assemblée nationale de l’ARV, tout le monde s’attendait à des réactions clairement islamophobes, sexistes et racistes de la part des médias bourgeois et des partis de droite. Mais nous n’avions pas tous prévu à quel point la même dynamique allait frapper la candidate depuis l’intérieur du parti et de la gauche en général.

Les multiculturalistes et les « paniqueurs moraux »

Le débat dans la sphère publique est d’un intérêt moindre, car la plupart des gens de gauche peuvent probablement imaginer les attaques classiques de la bourgeoisie, de la gauche réformiste et des néo-fascistes – par conséquent seuls les débats internes de l’ARV seront esquissés dans cet article. Les différentes positions dans le débat sur la question de savoir si oui ou non il était approprié qu’un parti socialiste ait pour candidate une personne « visiblement » religieuse peuvent être divisées en deux catégories principales :

- Les multiculturalistes : C’est un projet progressiste en soi que La Femme Musulmane (traduction une personne identifiée comme femme, immigrée, portant un foulard) soit représentée.

- Les paniqueurs moraux : Le foulard est oppressif en soi, donc le fait qu’une femme portant un foulard représente l’ARV envoie le signal que nous sommes pour le patriarcat (dans sa version spécifique islamo-arabe).

La deuxième catégorie était divisée en deux :

- Les athées, qui utilisaient la version marxiste vulgaire de la citation « la religion est l’opium du peuple »

- Les socialistes chrétiens qui croient que comme l’islam n’a pas connu une Réforme et les Lumières comme le christianisme, l’islam est toujours une religion fondamentaliste et répressive, à la différence du christianisme qui a une base ainsi qu’un potentiel progressiste.

Ces deux subdivisions semblent croire que le patriarcat, sous sa forme « islamo-arabe », est un phénomène distinct d’autres formes patriarcales : plus fort, plus pathologique et plus maléfique que le patriarcat en général.

Dans ce courant du « féminisme » occidental, l’oppression des femmes – quand il s’agit de femmes « musulmanes » – est vue comme quelque chose qui provient d’abord de l’islam. La religion devient l’explication principale de l’oppression des femmes, quand on parle de l’islam et des femmes en relation avec l’islam. L’islam comme « religion » – ou plus souvent l’islam comme « culture » – est conceptualisé comme ayant une essence spécifique, immuable et profondément réactionnaire de manière plus radicale que d’autres religions ou « cultures ». Dans cette rhétorique, la « culture démocratique occidentale » est souvent mise en valeur comme l’antipode de la « culture islamique ». Autrement dit, les droits des « femmes musulmanes », et ce que font les « femmes musulmanes » de leur corps sont des marqueurs centraux des nouvelles formes d’identité et de géopolitique qui sont apparues dans la rhétorique néoconservatrice du « choc des civilisations ». Certains courants du « féminisme occidental » sont influencés par cette rhétorique. Ce type de « féminisme occidental » participe ainsi à la production du langage et des structures du nouvel impérialisme. [2]

Dévoilement

En conséquence, le phénomène « religion » – ou « une religion spécifiquement maléfique » - est vu comme une entité en soi avec un pouvoir en soi. Il s’ensuit que la religion engendre la pratique (sociale) – le contraire d’une compréhension marxiste, comme elle apparaît par exemple dans l’introduction à la Contribution à la critique de La philosophie du droit de Hegel. Ici la « religion » et la critique de la religion sont comprises en sens inverse :

Le fondement de la critique irréligieuse est celui-ci : L’homme fait la religion, ce n’est pas la religion qui fait l’homme. La religion est en réalité la l’homme qui, ou bien ne s’est pas encore trouvé, ou bien s’est déjà reperdu. Mais l’homme n’est pas un être abstrait, extérieur au monde réel. L’homme, c’est le monde de l’homme, l’État, la société. Cet État, cette société produisent la religion (...)

Nous reviendrons à ce que Marx et plus tard Lénine avaient à dire sur le socialisme et la religion vers la dernière partie de cet article.

Un autre point intéressant dans les dynamiques de l’ARV est que – depuis les subdivisions des paniqueurs moraux, des athées comme des chrétiens – les nouveaux convertis au « féminisme » semblaient sortir de terre comme des champignons ; tout à coup très inquiets de savoir si la candidate était elle-même opprimée par le patriarcat islamique, ou si l’avoir comme représentante du parti signalait à la population que l’ARV approuvait le patriarcat islamique. Les paniqueurs moraux étaient aussi fortement engagés dans le dévoilement de ce que Asma Abdol-Hamid pensait réellement des droits des LGBT, alors qu’elle avait déclaré qu’elle soutenait le programme politique de l’ARV – y compris la partie sur la libération de genre et la libération sexuelle. Ces soupçons étaient souvent exprimés par des gens qui n’avaient jamais auparavant pris la peine de combattre le patriarcat ou l’homophobie.

Seulement son genre et son foulard

Les multiculturalistes tout comme l’armée qui s’est dressée contre l’islamo-patriarcat ont empêché dans une large mesure un débat sur la manière dont le profil politique de cette candidate spécifique pouvait être utilisé stratégiquement dans une perspective socialiste. Asmaa Abdol-Hamid est jeune, c’est une femme, et elle est née au Liban, fille de réfugiés palestiniens – il y a dans ces catégories sociales un potentiel représentationnel évident. Elle travaille depuis des années comme conseillère sociale dans un des quartiers les plus pauvres du Danemark, a fait du travail de terrain avec de jeunes femmes migrantes dans son quartier, et du travail parlementaire pour l’ARV dans sa municipalité. Toute cette expérience politique et personnelle aurait pu être mise en forme dans une campagne électorale pour contrer l’islamophobie, le sexisme et le racisme et rendre visibles les formes de la société de classes au Danemark. Cette troisième position dans l’ARV qui n’a pas été mentionnée jusqu’ici est ce que nous pouvons appeler la position marxiste-féministe, qui met en avant une analyse historiquement spécifique. Une des raisons pour lesquelles cette position n’a pu ni réussir, ni se rendre clairement visible, c’est la force avec positions mentionnées ci-dessus – et surtout : elles avaient le consensus public avec elles. Asmaa Abdol-Hamid n’a jamais été acceptée ou traitée comme une figure politique. Elle était son foulard et son genre, pour ses opposants – l’armée contre le patriarcat islamo-arabe – comme pour ses soutiens multiculturalistes. Les deux tendances se sont unies paradoxalement dans leur obsession envers la « religion » et la « culture » ainsi que les marqueurs et champs de bataille favoris : le corps et les signes corporels de la « femme musulmane ».

Le foulard est le foulard ?

Cette courte présentation d’un cas spécifique dans un contexte danois servira dans le cadre de cet article d’introduction à la discussion de ce que l’on peut dire sur les rapports entre socialisme, religion et féminisme à un niveau analytique plus général.

D’un point de vue féministe et marxiste, il y a tout d’abord deux points importants à avoir à l’esprit :

Notre analyse doit toujours prendre son point de départ dans le contexte social/sociétal et historiquement spécifique qu’il essaie de comprendre et dans lequel il se donne comme but d’agir politiquement. Les discours et les pratiques ne peuvent pas être isolés du contexte dans lequel ils ont lieu. Cela veut dire par exemple, que porter un voile en Iran aujourd’hui ne veut pas nécessairement dire la même chose que de porter un voile ou un foulard au Danemark aujourd’hui. Brièvement, en Iran ceux qui détiennent le pouvoir punissent les femmes si elles ne portent pas le voile, au Danemark les femmes sont punies si elles le portent. Que l’on soit d’accord ou non avec l’utilisation du foulard comme forme de protestation politique contre la marginalisation et la persécution des individus identifiés comme « arabes/musulmans », nous devons au moins analyser le port du foulard comme (aussi) une réaction contre le racisme et la marginalisation, et non seulement comme un marqueur religieux ou culturel de l’oppression des femmes et de la ségrégation des genres.

Les femmes ont toujours été jugées et traitées selon leur apparence. En tant que féministe on doit prêter une attention particulière quand les corps des femmes et ce que les femmes font avec leur corps devient un champ de bataille – comme c’est le cas du foulard pour les islamistes réactionnaires et les impérialistes occidentaux.

Neelam Hussein, de Simorgh, une organisation féministe (et laïque) basée au Pakistan, formule ainsi les choses :

Le voile est devenu un marqueur identitaire, même au Pakistan. Mais surtout en Europe, où il y a l’expérience du racisme, de la violence, et des préjugés anti-musulmans, le voile n’est pas tellement une affirmation religieuse. Il est devenu un acte politique, et doit être compris en tant que tel. Personnellement, je ne suis pas en faveur du voile, mais je défendrai tout de même le droit d’une femme de porter une mini-jupe ou des talons hauts si elle le veut, et de porter le voile, si elle le veut. Il faut considérer les choses de manière plus adulte qu’une réaction immédiate. Mais en tant que féministe, je ne peux pas forcer une femme à sortir de chez elle ou à enlever le voile, simplement parce que je ne suis pas d’accord. Il faut qu’elle soit convaincue de sa propre libération. [3]

La prostituée et la femme voilée

En observant les réactions venues à la fois de la droite et de l’intérieur de la gauche envers Asmaa Abdol-Hamid pendant les élections, il était frappant de voir les similitudes entre la façon dont on parle des femmes qui portent un foulard et des femmes qui travaillent dans l’industrie du sexe, souvent appelées prostituées : « Elles » sont opprimées à cause de ce qu’elles font ou de ce qu’elles laissent les autres faire avec leurs corps, elles ne savent pas ce qu’elles disent, ou elles essaient peut-être de se protéger, elles ne savent pas ce qui est bon pour elles, mais « nous » savons ce qui est bon pour elles, et nous allons donc décider de comment elles peuvent être libérées. En même temps, avec cette approche, les femmes qui portent un foulard, comme pour les femmes dans l’industrie du sexe, sont encore plus marginalisées – non seulement parce qu’on leur dénie leur propre droit à la parole, mais de par la façon dont s’organise la société (la régulation des espaces publics, l’accès à l’éducation, l’accès à certains secteurs du marché du travail, l’accès aux droits civiques et à la sécurité sociale, etc.).

Citons encore Neelam Hussein :

Si vous voulez vraiment défier le patriarcat, vous devez reconnaître le fondamentalisme et l’oppression sous toutes ces formes, pas seulement au sein de l’islam. En tant que féministe, il est important de toujours se souvenir d’un point central : soyez critiques envers toutes les idées, même les vôtres. Mais c’est difficile si vous vous êtes convaincus que d’autres personnes ne peuvent pas penser pour elles-mêmes. [4]

Spectres coloniaux

Paradoxalement, la notion selon laquelle les droits des femmes et la libération sexuelle sont des phénomènes « occidentaux » est brandie à la fois par les fondamentalistes islamiques et par les néoconservateurs et les néolibéraux occidentaux – ainsi que par beaucoup de féministes autoproclamées à gauche.

Vivienne Wee, professeure au département d’Etudes Asiatiques et Internationales à l’Université de la ville de Hong Kong, a exprimé cette idée ainsi, dans sa critique du livre Great Ancestors – Women Asserting Rights in Muslim Contexts :

Il existe une croyance très répandue dans les sociétés post-coloniales selon laquelle toutes les valeurs progressistes, comme les droits humains, les droits des femmes, la justice sociale ou le développement durable, nous ont été transmises comme une partie du « fardeau de l’homme blanc » qui était de nous civiliser. Du coup, ces valeurs tendent à être connues comme des « valeurs occidentales », comme si avant la colonisation européenne, il n’y avait pas eu de notion indigène de la justice ou des droits dans les sociétés qui ont été colonisées. En fait, nous devrions nous rendre compte que ce mythe a été construit précisément pour légitimer la présence coloniale comme un « processus civilisateur ». (...) Ce type de discours provient d’un processus d’ « altérisation » qui dépeint l’Autre non-occidental en termes de « despotisme oriental » ou d’une autre forme de barbarie duquel les femmes non-occidentales doivent être « sauvées ». Il y a une grande ironie à ce que des nationalistes post-coloniaux souscrivent à présent à ce mythe colonial et s’identifient à des personnes qui ne donnent aucune valeur aux droits des femmes. [5]

Sherene Razack, une professeure de sociologie basée à Toronto, née à Trinidad dans une famille d’origine indienne musulmane, pointe aussi le danger du spectre du colonialisme et de l’impérialisme dans le débat sur la libération des femmes musulmanes :

Le genre est devenu le marqueur décisif, qui sépare les civilisés des non-civilisés, ceux qui méritent, et ceux qui ne méritent pas. C’est pourquoi le féminisme et l’égalité des genres deviennent tout à coup de telles priorités. La logique est que le manque d’égalité des genres dans les communautés musulmanes légitime la violence occidentale et la rend nécessaire. La femme musulmane opprimée doit être libérée de l’homme musulman, dangereux et violent. [6]

La religion est l’opium du peuple

Nous allons maintenant nous tourner vers ce que Marx et Lénine avaient à dire sur la critique socialiste de la religion – en-dehors de la citation usée « la religion est l’opium du peuple » que, parmi d’autres, la « plate-forme athée » de l’ARV a brandi avec rigueur durant le débat sur la légitimité de la candidature d’Asmaa Abdol-Hamid.

Comme il a été mentionné plus haut, il est toujours utile de voir les choses dans le contexte où elles ont lieu, et la même chose peut être dite sur la citation à propos de l’opium (tirée de l’introduction à la Contribution à la critique de La philosophie du droit de Hegel) qui dans sa totalité est :

La misère religieuse est, d’une part, l’expression de la misère réelle, et, d’autre part, la protestation contre la misère réelle. La religion est le soupir de la créature accablée par le malheur, l’âme d’un monde sans cœur, de même qu’elle est l’esprit d’une époque sans esprit. C’est l’opium du peuple.

Le véritable bonheur du peuple exige que la religion soit supprimée en tant que bonheur illusoire du peuple. Exiger qu’il soit renoncé aux illusions concernant notre propre situation, c’est exiger qu’il soit renoncé a une situation qui a besoin d’illusions. La critique de la religion est donc, en germe, la critique de cette vallée de larmes, dont la religion est l’auréole.

En bref : le problème n’est pas la religion en elle-même, le problème est l’état du monde qui fait que les gens désirent que la religion apaise leur souffrance – d’où la métaphore de l’opium.

Lénine a décrit la relation entre la religion et l’organisation de la société ainsi dans son texte Socialisme et Religion :

L’oppression économique qui pèse sur les ouvriers, provoque et engendre inévitablement sous diverses formes l’oppression politique, l’abaissement social, l’abrutissement et la dégradation de la vie intellectuelle et morale des masses. [7]

Quand Lénine écrit : « La foi en une vie meilleure dans l’au-delà naît tout aussi inévitablement de l’impuissance des classes exploitées dans leur lutte contre les exploiteurs que la croyance aux dieux, aux diables, aux miracles naît de l’impuissance du sauvage dans sa lutte contre la nature. », ceci peut nous donner une indication sur la raison pour laquelle par exemple le fondamentalisme religieux est fort dans des ex-colonies, ou pourquoi certains migrants, qui n’étaient pas très religieux dans leur pays natal, deviennent fondamentalistes en vivant dans une Europe raciste.

Sur le terrain

Ce que Marx a écrit dans ses Thèses sur Feuerbach est un outil très utile pour développer des stratégies pour combattre l’oppression masquée derrière la religion :

Le fait, notamment, que la base temporelle se détache d’elle-même, et se fixe dans les nuages, constituant ainsi un royaume autonome, ne peut s’expliquer précisément que par le déchirement et la contradiction internes de cette base temporelle. Il faut donc d’abord comprendre celle-ci dans sa contradiction pour la révolutionner ensuite pratiquement en supprimant la contradiction. Donc, une fois qu’on a découvert, par exemple, que la famille terrestre est le secret de la famille céleste, c’est la première qu’il faut anéantir sur le plan de la théorie et de la pratique. [8]

Pour conclure, le combat pour la libération sexuelle et de genre, tout comme le combat pour le contrôle populaire des moyens de production, ne se fait pas « dans les nuages », sur le champ de bataille abstrait du brouillard religieux. Le combat est sur terre. Et la notion quasi- religieuse – masquée en critique de la religion – que la religion et les symboles religieux ont un pouvoir en eux-mêmes – n’a pas plus les pieds sur terre que les fondamentalistes qu’elle prétend combattre.

En tant que socialistes nous ne combattons pas pour qui que ce soit, nous organisons des gens pour qu’ils se battent pour eux-mêmes. C’est aussi valable pour les femmes qui s’identifient comme musulmanes. En gardant cela à l’esprit le risque de s’aligner sur des forces de droite, laïques ou religieuses, est au moins diminué.

Notes

[1L’Alliance Rouge-Verte (Enhedslisten) est une formation large de la gauche radicale danoise, qui s’est formée au début des années 90.

[2Cette analyse s’appuie sur les analyses féministes critiques faites par des féministes telles que Nighat Said Khan (Pakistan), Sherene Razack (Canada), Gunilla Edemo (Suède) et Mette Buchardt (Danemark, ex : http://www.modkraft.dk/spip.php?article5419&var_recherche=religion ).

[3Pakistansk feminist : stop med at belære os, Dagbladet Information, 25 janvier 2008.

[4Idem.

[5Extrait d’une critique sur le site Internet de l’AWID - Association pour le droit des femmes et le développement. Le réseau international de solidarité Femmes Sous Lois Musulmanes (FSLM) et le collectif de femmes basé à Lahore Shirkat Gah (qui agit aussi comme bureau régional de coordination de FSLM pour l’Asie) ont entrepris un travail pionnier de recherche historique. Leur but est de mettre en lumière l’activisme pour les droits des femmes dans les sociétés musulmanes. Critique du livre par Anissa Helie.

[6Atvarer mot rasisme i feminismens navn, interview sur le site Internet du centre norvégien de recherche sur le genre, Informasjonssenter for kjønnsforskning.


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