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4 septembre 2009
En ce début d’année 2009 la LCR a décidé de se dissoudre en tant qu’organisation révolutionnaire pour s’investir totalement dans le processus de construction d’un Nouveau Parti Anticapitaliste.
La revue Que Faire ? a été lancée il y a exactement quatre ans comme revue interne de la LCR organisant autour de ses débats, de sa rédaction, de sa production et de sa diffusion un groupe de militant-e-s de la LCR [1]. Il est évident que la fondation du NPA, activement soutenue depuis le début du projet par cette revue, crée une situation concrète nouvelle qui soulève la question, elle aussi très concrète, de l’avenir de cette revue.
Cette question a été débattue lors de deux réunions organisées autour de la revue qui ont donné lieu à des points de vue divergents.
L’enjeu de la discussion est assez clair. Est-ce que le combat mené autour et avec la revue Que Faire ?, c’est-à-dire, organisé et collectif doit :
1 - se poursuivre ?
2 - se poursuivre sous une forme collective et organisée ou cette forme doit-elle se dissoudre dans le NPA ?
La clarification sur ces questions est nécessaire pour pouvoir discuter ensuite de la forme sous laquelle ce combat pourrait ou devrait se poursuivre dans le NPA.
L’édito du numéro 0 de Que Faire ? se plaçait sous l’analyse de l’actualité de la révolution comme tendance fondamentale de la période historique actuelle [2]. Nous insistions déjà sur le caractère structurel et non conjoncturel de la crise économique. Cela est important pour comprendre que cette crise est amenée à durer (et donc détermine une période historique) et à s’approfondir. Cette crise provoque surtout une crise globalisée du système lui-même. Elle est une crise politique du capitalisme, qui se généralise à toutes les couches sociales et tous les secteurs de la société sous des formes spécifiques et parfois explosives. Elle politise toute la société.
Un autre aspect est intimement lié à la nature de cette crise, à la fois comme conséquence et cause de son approfondissement. Un processus de luttes de masse pousse toutes les couches sociales, et de manière prioritaire pour nous, les travailleurs et la jeunesse, à re-devenir des acteurs de l’évolution historique.
C’est cette analyse qui fondait la revue Que Faire ?. Nous en concluions en effet que le mouvement qui vise à la transformation révolutionnaire de la société a besoin du marxisme « en tant qu’expression théorique de la lutte pour l’émancipation du prolétariat ». Ce mouvement ne peut résoudre les questions soulevées et surmonter les obstacles posés par son propre développement sans développer parallèlement une connaissance de ses buts, de ses conditions et de ses moyens.
En même temps la relation entre mouvement et marxisme n’est pas une relation figée, celle de la rencontre entre une théorie pré-établie et un mouvement spontané. L’expérience de ce mouvement, les questions auxquelles il est confronté, est la base sur laquelle le marxisme doit être développé, repris, enrichi pour servir son objectif.
D’où la conclusion que nous en tirions : « Cela exige de ne plus se contenter de quelques formules de base mais entraîne une triple confrontation : à l’histoire telle qu’elle se fait, aux questions et analyses soulevées par le mouvement et à la théorie marxiste telle qu ’elle a été développée. En bref cela exige non pas moins, mais plus de marxisme. »
Dans cet édito nous citions alors le philosophe marxiste Georg Lukács : « L’actualité de la révolution signifie par conséquent ceci : traiter tout problème quotidien particulier en liaison avec la totalité historico-sociale ; les considérer comme moments de l’émancipation du prolétariat ».
La période exige de nous de raisonner non en termes de concepts divorcés de la réalité concrète et immédiate, mais d’élaborer une stratégie qui relie notre analyse de la réalité au but révolutionnaire, qui fait de la théorie « un guide pour l’action » [3].
Deux conséquences immédiates doivent en être tirées.
La première c’est qu’une telle élaboration ne peut se faire par des individus isolés et en-dehors de toute influence sur le mouvement. Elle ne peut se faire que sur la base d’une organisation collective capable de tester ses arguments et ses propositions à l’échelle du mouvement lui-même. Malgré le nombre restreint de camarades impliqué-e-s dans cette revue, ceux et celles qui y ont contribué l’ont toujours fait dans le cadre de la construction de la LCR et se sont toujours posés les questions du point de vue des intérêts de l’ensemble de l’organisation.
La seconde conséquence est que cette démarche a des effets sur la théorie elle-même. Pendant des années les marxistes ont dû défendre des idées comme l’inéluctabilité de la crise du capitalisme ou la réalité objective de l’existence d’une classe ouvrière malgré une réalité qui semblait les nier.
La crise du système est aujourd’hui une évidence. Son analyse en terme d’inéluctabilité peut mener à la cantonner uniquement au domaine de l’économie lorsqu’il s’agit de la faire passer au domaine de la politique. La classe dirigeante a démontré dans les années trente et après guerre sa capacité, proprement politique, à dépasser une crise profonde et structurelle. Cela s’est traduit par l’Holocauste, Hiroshima, puis l’économie permanente d’armement pendant la guerre froide. Nous devons aborder l’analyse de la crise comme phénomène global, étudier ses rythmes d’évolution, son influence sur les rapports de forces entre les classes, ses conséquences politiques. Cela doit nous amener à formuler des réponses politiques c’est-à-dire liées à l’objectif du renversement du capitalisme [4].
La classe ouvrière n’est pas simplement une construction théorique tirée de l’analyse de la nature du mode de production capitaliste et des contradictions qu’il engendre. Elle est une réalité historique qui évolue. Et la connaissance précise des évolutions de la classe ouvrière (de sa composition, de ses rapports aux moyens de production, de ses formes de culture et de ses rapports aux autres couches sociales) est indispensable pour élaborer une stratégie qui fait de la classe ouvrière l’acteur central d’une transformation de la société [5].
Au milieu des années 1970, Ernest Mandel, un des dirigeants de la IVe Internationale, répondait ainsi à des révolutionnaires qui contestaient le mot d’ordre de « contrôle ouvrier » :
« Nous sommes convaincus que le renversement du capitalisme nécessite une confrontation totale et extra-parlementaire entre les travailleurs en lutte et l’Etat bourgeois. Le programme de réformes structurelles anticapitalistes poursuit exactement cet objectif- amener les travailleurs à entamer les combats qui conduisent à ce type de confrontation. Au lieu de cela nos critiques « puristes » se satisfont généralement des luttes pour des revendications immédiates, parlant tout le temps dans l’abstrait sur le fait défaire la révolution sans jamais se demander comment la révolution se fera-t-elle ? »
La lutte de classes est un processus fait d’accumulations et d’explosions. Le développement des luttes et l’expérience acquise par ceux et celles qui y participent accumule les forces dans notre camp, en termes de conscience et d’organisations. Mais ce processus passe aussi par des phases explosives où les éléments qui se sont accumulés sont testés soudainement comme cela s’est produit en Grèce cet hiver.
L’histoire nous a enseigné à multiples reprises au cours du XXe siècle que l’accumulation de forces et d’expériences au sein de notre camp ne permet pas nécessairement de répondre à ces explosions de manière directement révolutionnaire ou d’amener au succès de la révolution.
La question directe qui est posée à la stratégie révolutionnaire est comment développer ces formes d’accumulation pour renforcer notre camp, de manière à « préparer » la possibilité de la révolution ? Comment la classe ouvrière peut-elle devenir la classe dirigeante de ce processus ? Faire passer notre réflexion du simple domaine de la propagande (pourquoi faut-il une révolution ?) à celui de la stratégie (comment la révolution est-elle possible ?) est ce qui nous a amené à reposer des problématiques comme celles de l’hégémonie [6].
Cette élaboration stratégique doit être ancrée dans une analyse concrète de la situation actuelle. Dit autrement, comment combiner la reconstruction d’un mouvement ouvrier, aujourd’hui largement fragmenté et paralysé par ses directions traditionnelles, en un mouvement organisé capable d’entraîner l’ensemble des couches opprimées par le capitalisme et le développement d’une direction révolutionnaire pour ce mouvement ?
L’autre face de l’équation est que l’affaiblissement de l’emprise des directions traditionnelles du mouvement ouvrier n’a pas été compensé par un développement important des forces révolutionnaires organisées [7].
C’est sur ces bases que nous avons abordé ce que, dans un premier temps, nous avons appelé la problématique du regroupement.
Là encore cette problématique ne s’est pas posée de manière abstraite. Elle a été posée par les questions auxquelles le mouvement a été soumis dans son processus de développement, cherchant à passer de l’opposition globale au capitalisme à la nécessité de réponses politiques.
C’est sur la base de ces expériences que nous avons été amenés à développer nos réflexions sur le Front Unique comme réponse traditionnelle à la nécessité d’articuler le combat qui favorise l’unité d’action de la classe avec les confrontations politiques qui permettent aux révolutionnaires de faire émerger une direction révolutionnaire [8].
C’est ce qui nous a amenés à soutenir dès le début l’initiative décidée par la direction de la LCR pour lancer la construction d’un Nouveau Parti Anticapitaliste.
En retour, cette expérience concrète pousse déjà à développer nos analyses notamment sur la conception du Front Unique. Le débat sur cette question avec François Sabado nous a conduit à concevoir le NPA comme une double médiation : pour la reconstruction du mouvement ouvrier et l’émergence d’une direction révolutionnaire [9]. Dans cette optique le NPA doit viser à regrouper une fraction de la jeunesse et des travailleurs capable d’influencer des sections entières de la classe et des quartiers populaires, poussant à les organiser sur ces bases dans les luttes.
Ce débat nous a poussé aussi à réfléchir sur les limites d’une compréhension du concept de Front Unique restreinte aux formes d’application de ce concept aux circonstances qui l’ont vu naître dans les années 1920. [10]
Bien qu’encore largement embryonnaire, notre réflexion et la confrontation au processus sont ce qui nous amènent aujourd’hui à envisager le NPA comme la forme organisationnelle adaptée à la défense et la propagation des revendications transitoires ou, comme Ernest Mandel l’exprimait, des réformes structurelles anticapitalistes.
C’est ainsi que le NPA pourra être une médiation pour reconstruire le mouvement ouvrier, ses organisations et son influence plus générale sur l’ensemble des couches opprimées. Et c’est ainsi qu’il créera aussi un milieu au sein duquel les expériences et les débats permettront de faire émerger une direction révolutionnaire.
Si le processus de luttes de masse se traduit par des phénomènes d’accumulation, de conscience et de formes d’organisation, ce processus n’est pas homogène. Les luttes ne se développent pas progressivement de luttes isolées à la grève insurrectionnelle pas plus que le développement de la conscience ne se développe de manière linéaire et égale chez tous les travailleurs du fatalisme au communisme.
Une direction révolutionnaire se forge au travers des crises soulevées par ce processus, des questions qui sont soulevées, de la confrontation entre les réponses données par différentes stratégies, du test qui est fait des différentes directions proposées, de leur contenu comme de l’attitude des forces qui les portent [11]].
Ces crises et confrontations sont non seulement inévitables mais elles sont nécessaires car c’est à travers l’expérience de celles-ci que les travailleurs rompent avec des directions inconséquentes et établissent un rapport de confiance avec des directions révolutionnaires.
Inversement c’est au travers de ces tests que des directions révolutionnaires peuvent devenir réellement révolutionnaires, dans leur théorie comme dans leur organisation.
Pour regrouper les fractions les plus déterminées de la jeunesse et des travailleurs et être en mesure d’entraîner des sections importantes de la classe dans des confrontations avec le capitalisme, le NPA doit rassembler aujourd’hui des anticapitalistes dont les analyses et perspectives stratégiques sont diverses [12]. Ce serait un pas en avant considérable.
Mais le « temps des cerises » est indissociable de celui des crises. Une telle organisation sera le lieu de nombreuses « crises de direction ». La capacité des révolutionnaires à dénouer ces crises dans un sens favorable dépendra de leur capacité à continuer à élaborer et préciser leur stratégie, à l’adapter aux évolutions de la situation et à se battre pour en convaincre l’ensemble des membres de ce nouveau parti.
Une des conséquences pratiques positives du NPA sera de pousser les débats à une échelle et un niveau plus importants. Il donnera aux idées radicales en général et au marxisme en particulier une audience bien plus importante. Nous devrons y contribuer ainsi qu’au développement de revues et lieux de confrontation que cela suscitera.
Pour autant cela ne pourra être un substitut à la nécessité pour les révolutionnaires de s’organiser pour élaborer leur stratégie et la défendre.
Argumentant contre des amendements « gauchistes » au projet des thèses du IIIe congrès de l’Internationale Communiste, Lénine refuse le remplacement du mot « principes » par celui de « buts ». Il explique que les communistes partagent leurs buts avec les anarchistes. Mais ils ne partagent pas certains principes, la nécessité d’un Etat de transition alors appelé dictature du prolétariat, la nécessité d’un combat à mener pour gagner la majorité de la classe ouvrière à la perspective de la révolution et la nécessité d’un parti regroupant la direction de la classe.
Ces principes ne sont pas la base qui permet de regrouper tous les anticapitalistes dans le NPA. C’est ce qui nous oppose, en terme d’orientation stratégique, à ceux et celles qui voudraient délimiter le NPA sur ces principes ou qui, à défaut, veulent s’organiser en fraction révolutionnaire menant une guérilla permanente au sein du NPA pour l’amener à adopter ces principes de manière formelle.
Ce sont par contre les principes sur la base desquels nous pensons que doit s’élaborer une stratégie révolutionnaire capable de nourrir les débats au sein du NPA.
L’expérience de ces quatre années de Que Faire ? nous enseigne que la discipline qu’exige la production régulière d’une revue de ce type, en lien avec la construction d’une organisation (hors de laquelle elle n’a pas de sens) et du mouvement n’est pas facile. Cette discipline est ce qui a poussé des dizaines d’entre nous à nous poser des questions et à élaborer pour écrire et échanger.
Notre revue ne s’est jamais donné l’objectif de construire l’embryon d’une future direction révolutionnaire. Plus modestement elle a prétendu vouloir y contribuer et, par son travail, participer à en convaincre d’autres. Les résultats sont limités, les développements embryonnaires. Ils nous convainquent cependant qu’il faut poursuivre dans ce sens.
Cette démarche doit être portée collectivement. Elle ne peut pas reproduire la séparation entre intellectuels et activistes qui est, dans le champ de la politique, une des conséquences de la division capitaliste du travail. Dans le cas contraire, cela aurait de graves conséquences sur la théorie elle-même et la nature de la direction révolutionnaire que cela vise à construire.
Dans le processus de dissolution de la LCR nous avons essayé d’en convaincre l’ensemble des militant-e-s de la LCR. Nous continuerons de chercher à en convaincre tou-te-s les membres du NPA qui défendent à la fois la nécessité de regrouper tous les anticapitalistes et celle de faire émerger une direction révolutionnaire sur la base des principes du marxisme.
C’est sur cette base, et dans cet esprit, que nous vous inviterons, après le congrès de fondation du NPA, à participer à une réunion pour mener ce combat autour d’une revue.
La création du NPA est un formidable défi pour commencer à « faire l’histoire ». Plus encore qu’au moment du lancement de Que Faire ?, « cela exige non pas moins mais plus de marxisme ».
[1] Tous les articles des numéros de la revue Que Faire ? sont disponibles en ligne : http://quefaire.lautre.net
[2] Cette analyse avait suscité un débat au sein de la revue mais aussi au sein de la LCR. Voir notamment Contribution d’Avanti ! pour engager une discussion avec les camarades de SPEB paru en février 2005 : http://www.avanti-lcr.org/documents/DiscussionavecSpebF%E9vrier2005-1.html . Sur la base d’une critique, par ailleurs intéressante, de cette analyse, l’auteur de l’article écrivait : « Sur un autre point, on peut souligner que si nous (SPEB comme Avanti !) défendons l’actualité de la construction d’une nouvelle force anticapitaliste, et non celle de la construction immédiate d’un parti révolutionnaire de masse, c’est bien à cause de cette différence fondamentale et de ses conséquences multiples. » Il fait aujourd’hui parti des camarades de la LCR qui argumentent pour caractériser le NPA de parti révolutionnaire. Par ailleurs dès le numéro 2 de la revue, s’appuyant sur un article intitulé Regroupement : Elément d’une stratégie révolutionnaire, j’écrivais en note : « Un débat existe sur la caractérisation que j’avais défendue dans le numéro 0 de Que faire ? de l’actualité de la révolution comme perspective stratégique pour la période. Cet article permettra, je l’espère, d’éclaircir que perspective stratégique ne signifie pas comme conclusion lactique la préparation de l’assaut révolutionnaire. »
[3] Le retour de la question stratégique n’a pas été le propre des camarades participant à Que Faire ?. Voir notamment le numéro de Critique Communiste consacré à ces questions.
[4] Voir notamment les articles de Vanina Giudicelli dans les numéros 2 et 8 de Que Faire ?.
[5] Plusieurs articles dans la revue ont commencé à se pencher sur ces questions en s’appuyant sur le retour de ce type d’études dans le domaine académico-politique. Ces problématiques ont aussi fait l’objet d’un livre important de Stathis Kouvélakis recensé dans le numéro 7 de Que Faire ?.
[6] Sarah Bénichou, Gramsci : penser la révolution au présent, Que Faire ? n°8 et Antonio Gramsci, l’hégémonie comme stratégie, Que Faire ? n° 9.
[7] Voir les articles de Que Faire ? n°6 de Antoine Boulangé et Jim Wolfreys, Antoine Artous et Stathis Kouvélakis, Pierre Rousset et Daniel Bensaïd.
[8] Voir Nicolas Verdon, Front unique et regroupement, Que Faire ? n°6, Sylvestre Jaffard, Le nouveau parti comme cadre de front unique, et Cédric Piktoroff, Editorial, Que Faire ? n°7 mais aussi les articles de débat sur la question du parti entre John Rees et Léonce Aguirre (n° 6, 7 et 8) et Marie Périn, Les journées de juillet 1917, Que Faire ? n°9.
[9] Voir Vanina Giudicelli, NPA : de l’anticapitalisme à la révolution, Critique Communiste n°187, juin 2008.
[10] C’est-à-dire comme une lutte de partis communistes potentiellement de masse contre des directions réformistes au sein d’un mouvement ouvrier largement organisé et influant l’ensemble de la société (aussi bien ses luttes, ses formes d’organisation et de socialisation et sa culture). Or nous opérons dans une situation où ces caractéristiques ont largement disparu. Denis Godard, Redéfinir le Front unique pour en faire une boussole, Que Faire ? n°9.
[11] Voir le texte magistral de Trotsky sur cette relation entre classe et direction, Classe, parti et direction, [http://www.marxists.org/francais/trotsky/oeuvres/1939/00/19390000.htm
[12] Le livre récent de Daniel Bensaïd procède à une critique, sous l’angle du marxisme, de ce qu’on pourrait présenter comme différentes analyses et stratégies anticapitalistes. Daniel Bensaïd, Eloge de la politique profane, Albin Michel, 2008.
Site web du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA).
Revue indépendante d’analyse stratégique anticapitaliste.
Actualité politique internationale de la revue Inprecor sous reponsabilité de la Quatrième internationale.
International Socialism, Revue mensuelle théorique du Socialist Worker Party.
Le site web de la LCR Belge contient de nombreux articles de théorie marxiste très intéressants.
Base de données de référence pour les textes marxistes.
Le site de la commission nationale formation du NPA.