Impérialisme et économie mondiale

Retour sur les analyses de N.I.Boukharine

par Christakis Georgiou

2 octobre 2009

La guerre est devenue une constante de la politique internationale depuis 2001. Les tensions entre grandes puissances s’accentuent de plus en plus. Les budgets militaires grossissent. Cette situation pose avec acuité la question des rapports entre militarisme et capitalisme.

L’un des principaux théoriciens marxistes de l’impérialisme, dont le travail est resté méconnu, est Boukharine. Ses analyses peuvent nous servir aujourd’hui alors que le système impérialiste est en mutation et évolue vers une structure multipolaire ressemblant à celle qui a produit les deux guerres mondiales et que Boukharine avait si bien analysée en 1915.

Le livre de Nikolaï Boukharine Impérialisme et Economie Mondiale [1] a été rédigé en 1915, alors que le débat sur la nature de la Première Guerre mondiale et la position que devait adopter le mouvement ouvrier international vis-à-vis de celle-ci battait son plein. Tout comme Lénine, Boukharine s’efforce de démontrer la fausseté des arguments de Kautsky, selon lesquels la guerre serait une aberration historique puisqu’en réalité le développement de l’économie mondiale aurait unifié les intérêts de tous les capitalistes du monde. Ces arguments ayant servi de prétexte à la social-démocratie allemande pour qu’elle se range du côté de la bourgeoisie. Alors qu’à partir de ces prémisses théoriques Kautsky avait prédit que la fin de la guerre serait suivie par l’atténuation progressive des tensions entre pays capitalistes, Boukharine et Lénine avaient correctement deviné la continuation des conflits et l’enclenchement de nouvelles guerres, toujours plus sanglantes entre pays capitalistes. La force de leurs arguments était de comprendre que la guerre n’était qu’un des nombreux moyens par lesquels la concurrence se livrait désormais entre blocs de capitaux.

Le livre de Boukharine ne fut publié qu’après la prise du Palais d’hiver. Mais Lénine en avait pris connaissance avant de rédiger son fameux Stade suprême. Les similitudes entre les deux livres sont très importantes. Lénine avait rédigé une introduction au livre en décembre 1915, dans laquelle il écrivait : « L’importance scientifique de l’oeuvre de N. I. Boukharine consiste en ceci, qu’il examine les faits fondamentaux de l’économie mondiale se rapportant à l’impérialisme dans son ensemble, en tant que stade défini du développement du capitalisme le plus avancé ».

En effet, dès la première page, Boukharine énonce le point de départ de son travail en postulant que l’étude de l’impérialisme se résume à l’étude et à l’analyse des tendances dans le développement de l’économie mondiale et des changements probables de sa structure intérieure. Il constate que le développement capitaliste tend à créer un marché mondial de plus en plus intégré, dans lequel les différentes composantes nationales du système sont de plus en plus liées les unes aux autres et donc interdépendantes. La création d’un marché financier mondial, c’est-à-dire l’existence d’un système international de change, contribue à imposer sur les marchés nationaux les conditions qui régissent le marché mondial. En même temps, le développement capitaliste tend à faire disparaître la concurrence au sein des économies nationales pour lui substituer d’énormes monopoles qui dominent complètement le marché national. Ces monopoles se lient les uns aux autres au sein des différentes économies nationales pour former des unités d’organisation de la production de plus en plus intégrées. Le degré de plus en plus élevé d’homogénéité dans l’organisation de la production homogénéise en même temps les classes dominantes, qui s’organisent en des structures hautement centralisées et par là dominent complètement la politique nationale. Alors qu’auparavant le Parlement et les autres institutions politiques bourgeoises étaient le lieu d’affrontements politiques entre les différentes fractions des classes dominantes, à l’époque impérialiste ces institutions deviennent de simples exécuteurs de la volonté unifiée de la bourgeoisie. L’état devient l’outil privilégié de celle-ci, très souvent en s’associant aux tâches de production, et invariablement en servant de levier principal pour livrer la concurrence aux autres trusts étatiques capitalistes, le nom que donne Boukharine à ces nouvelles entités socioéconomiques. Le propre de l’impérialisme est donc que la caractéristique intrinsèque au capitalisme qu’est la concurrence est éliminée au sein des économies nationales seulement pour resurgir sur le marché mondial entre grands blocs de capitaux, et ce à des dimensions infiniment plus grandes qu’auparavant. Les conflits militaires ne sont alors qu’une des formes que prend la concurrence à l’époque impérialiste. Leur fonction est, comme pour tous les moyens de concurrence, le partage du marché mondial.

On remarque ainsi que dans l’analyse de Boukharine, l’impérialisme se développe en deux temps ; le premier est le mouvement d’internationalisation de l’économie avec la création d’un marché mondial et le deuxième est le mouvement de nationalisation du capital qui aboutit à la création des trusts étatiques capitalistes. Boukharine consacre plus de la moitié de son livre à l’étude de ces deux tendances et de leurs principaux mécanismes.
Internationalisation de l’économie et création du marché mondial

L’internationalisation de l’économie est en partie motivée par le mécanisme qui détermine l’investissement du capital. Le capital accumulé cherche en règle générale à s’investir là où il recevra le meilleur taux de rendement, c’est-à-dire là où le taux de profit sera le plus élevé. Or, plus un pays est développé, c’est-à-dire plus il a accumulé de capital, plus la composition organique du capital est élevée et par conséquent, selon la loi de la baisse tendancielle du taux de profit, plus les taux de profits sont bas. Cette réalité conduit à une surproduction de capital dans les pays développés et exerce une pression de plus en plus forte sur le capital pour qu’il s’exporte vers des sphères d’investissement plus rentables parce que moins développées.

Deuxièmement, tout capitalisme « national » cherche à s’étendre, puisque c’est ce que demande la structure même du capitalisme, c’est-à-dire un élargissement sans fin du marché afin d’augmenter perpétuellement sa capacité d’absorption des marchandises produites à des volumes de plus en plus importants. Ceci signifie donc la nécessité pour le capital de s’assurer continuellement de nouveaux débouchés. Un deuxième mécanisme fait que le capital profite de l’élargissement de ses débouchés. C’est que vendre toujours plus de marchandises, même à des prix bas et qui n’assurent pas de profit, permet d’augmenter le volume de marchandises produites, ce qui réduit le coût de production relatif, c’est-à-dire le coût de production d’une unité, et augmente le taux de profit par unité. En assurant que les débouchés sont stables ou augmentent, le volume total de profit augmente.

Troisièmement, le rôle qu’occupent les matières premières dans la production industrielle est une autre cause du mouvement d’internationalisation de l’économie. Dans le capitalisme, le développement industriel est plus rapide que celui de l’agriculture. Or, l’industrie nécessite un certain approvisionnement en matières premières dont elle ne peut se passer, pour fonctionner. Les différences de rythme dans le développement agricole et industriel font que la production industrielle demande de plus en plus de matières premières alors que leur production et donc leur offre augmentent à des rythmes plus lents. Le résultat net est un déséquilibre entre l’offre et la demande de matières premières, celle-ci dépassant celle-là de beaucoup, ce qui fait flamber les prix. Or, cette augmentation des prix se reflète dans le taux de profit puisqu’elle fait augmenter les coûts de production. Il y a un rapport proportionnellement inverse entre le prix des matières premières et le taux de profit. Tout cela réduit la rentabilité du capital au sein de l’économie nationale, ce qui est, comme il a été dit plus haut, une des principales raisons pour l’exportation de capital. Mais aussi, dans un effort de réduire les coûts de production en s’assurant des prix plus bas pour les matières premières, les capitalistes cherchent à s’accaparer les sources restantes de matières premières où que celles-ci se trouvent dans la monde.

En bouclant son analyse du mouvement d’internationalisation de l’économie, Boukharine se confronte à l’une des composantes de l’argument de Kautsky, à savoir que l’internationalisation de l’économie a pour corollaire l’internationalisation des intérêts capitalistes. Boukharine affirme avec force que non seulement ce n’est pas le cas, mais qu’en plus, l’effet inverse se produit. L’internationalisation de l’économie aiguise le conflit d’intérêts entre groupes nationaux de capitalistes et conduit aussi à une consolidation nationale des intérêts capitalistes. Il continue donc par analyser les mécanismes par lesquels cette consolidation se réalise et ses conséquences sur le fonctionnement du marché mondial.
Nationalisation du capital et formation des trusts étatiques capitalistes

C’est la tendance à la concentration du capital qui petit à petit remplace la concurrence au sein des économies nationales par des monopoles. Boukharine distingue deux types de concentration. La première est la concentration horizontale. Elle consiste à rassembler et fusionner les différentes unités de production opérant au sein de la même branche. C’est ce qui produit les grands trusts industriels ou bancaires. La deuxième est la concentration verticale. Elle consiste à fusionner des unités de production provenant de différentes branches de production. Au degré de concentration atteint à l’époque impérialiste, la concentration du capital aboutit à l’interpénétration du capital bancaire et du capital industriel ainsi que du personnel bancaire et du personnel industriel. Cette interpénétration crée ce qu’on appelle le capital financier. Boukharine est très clair sur la nature de cette forme particulière du capital. C’est pourquoi il écarte, en tout cas il ne la mentionne pas, l’idée selon laquelle l’impérialisme est une aberration ou une sorte d’infortune historique, résultat de la domination parasitique du capital financier sur le capital industriel, subordonnant la production de marchandises à la quête usurière de ce capital financier. Cette idée, présente de manière floue chez Hilferding et chez Lénine, est fondée sur l’analyse selon laquelle le capital financier serait distinct du capital investi dans la production de marchandises, ce qui signifierait que la fraction de la bourgeoisie derrière ce capital financier serait en conflit avec la fraction de la bourgeoisie industrielle. Cette analyse a conduit plus d’un parti social-démocrate de l’époque à considérer que la manière la plus efficace de lutter contre la guerre serait de s’allier précisément avec la fraction « pacifique » de la bourgeoisie contre sa fraction guerrière. Elle a aussi soutenu l’idée que la paix était possible sous le capitalisme. Or, l’analyse de Boukharine vise précisément à démontrer que militarisme et impérialisme vont de paire et que le « capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage » selon la fameuse phrase de Jaurès.

Le résultat du processus de concentration du capital est que l’économie nationale devient une sorte d’entreprise géante dominée par le capital financier et l’état. Et puisqu’elle fonctionne désormais comme un trust géant, dont le conseil d’administration serait l’état lui-même, elle impose sur la politique extérieure les choix qui lui conviennent. Boukharine remarque que depuis la fin des années 1870, un tournant qui abandonne la politique du laisser-faire au profit d’une politique de protectionnisme tarifaire peut être observée dans tous les pays développés. Il explique par la suite comment cette politique est bénéfique pour les grands monopoles nationaux et donc pour l’ensemble du trust étatique capitaliste. Le tarif permet de sécuriser des conditions monopolistiques d’échange dans le marché national, et donc d’augmenter les prix pratiqués par les monopoles et par conséquent leurs profits. Cette maximisation des profits escomptés sur le marché national facilite pour les monopoles la pratique du dumping sur le marché mondial, c’est-à-dire les ventes à perte afin d’éliminer ses concurrents du marché dans le but de s’assurer une part du marché toujours plus grande. Une fois que les concurrents sont éliminés, le survivant peut augmenter ses prix et ses profits. Le problème est que le tarif ne peut assurer que des profits supplémentaires limités. Deux solutions peuvent y être apportées : soit une intensification des ventes au sein du marché national, ce qui signifie une augmentation de sa capacité d’absorption, pas si facile que cela à atteindre, soit une augmentation physique de ce marché, c’est-à-dire une expansion des territoires contrôlés par l’État.

Boukharine expose depuis le début du livre une série de raisons qui font qu’un capital national a intérêt à se lancer sur le marché mondial. Ces différentes raisons s’articulent autour de trois axes clés. C’est la nécessité de s’assurer des sphères d’investissements rentables, d’augmenter les débouchés dont dispose le capital national et de s’accaparer des sources de matières premières. Lorsqu’il ne s’agit pas directement de pratiques comme la colonisation ou l’annexion d’un pays voisin, la question de la protection du capital investi à l’étranger se pose. Cette protection nécessite des moyens physiques, c’est-à-dire militaires. Et lorsque le pays qui « accueille » le capital étranger est faible militairement, ce qui au début était une pénétration « pacifique » de capital se transforme en une occupation « pacifique », sinon elle entraîne un conflit ouvert entre pays pour la domination des sphères d’investissements.

L’impérialisme comme étape dans le développement capitaliste

Ayant esquissé le fonctionnement d’ensemble du système impérialiste ainsi que les causes qui l’ont fait naître, Boukharine se penche dans le reste de son livre sur la question de la place historique de l’impérialisme. Il le considère comme la politique de conquête du capital financier, et puisque le capital financier est une catégorie spécifique dans le développement capitaliste, l’impérialisme est aussi une entité historique donnée. Il a succédé au capitalisme industriel, lui-même ayant succédé au capitalisme commercial. Puisqu’il s’agit à chaque fois de formes différentes qu’assume le développement capitaliste, dont la concurrence entre les unités de production est une caractéristique intrinsèque, Boukharine analyse les formes spécifiques qu’assume la concurrence à l’époque impérialiste.

D’abord, il prend comme point de départ le fait que l’impérialisme reproduit à l’échelle planétaire les processus de concentration et de centralisation du capital. Par concentration du capital, on entend l’expansion du capital qui se fait à partir de l’accumulation de la plus-value produite par ce même capital. Par centralisation du capital, on entend l’expropriation d’un capitaliste par un autre ou la fusion volontaire de deux unités de production. En posant qu’à l’époque impérialiste, la concentration du capital atteint le niveau des trusts étatiques capitalistes, Boukharine retrace le processus historique de centralisation du capital pour en arriver à la conclusion que l’annexion impérialiste n’est rien d’autre qu’une étape supérieure dans ce processus. Ceci ne veut pas dire que l’impérialisme se réduit au colonialisme. Boukharine explique qu’une des raisons pour lesquelles d’aucuns avaient commis cette erreur d’analyse était que puisque la bourgeoisie suit toujours la ligne de la moindre résistance, jusqu’alors elle s’était bornée aux annexions coloniales. Mais à mesure que les parts libres du marché mondial constituées par le monde colonisé se font rares, les grands pays capitalistes sont obligés de rentrer en confrontation de plus en plus directe les uns avec les autres pour prendre leurs parts respectives. Ceci signifie d’abord une redistribution des colonies et en dernier lieu une redistribution des territoires des grands pays eux-mêmes (cf. le sort de l’Alsace-Lorraine entre 1870 et 1945). C’est ce qui est à l’origine de la Première Guerre mondiale.

Boukharine considère les moyens par lesquels se livre la concurrence entre trusts étatiques capitalistes. Puisqu’une des caractéristiques principales de l’époque impérialiste est la tendance à la fusion de l’appareil étatique et des grandes entreprises, les moyens dont dispose l’état, notamment ses « bandes d’hommes armés », jouent un rôle dans la compétition entre grands blocs. Et ce, même en dehors des périodes de guerre. Pendant les temps paisibles, l’appareil militaire se cache derrière la scène des affaires internationales et en reprend le devant avec l’enclenchement de conflits. C’est pourquoi chaque innovation dans le domaine de la technologie militaire et chaque augmentation du budget militaire dans un pays suscitent automatiquement des mouvements similaires dans les pays concurrents (rappelons-nous que ce fut l’un des volets de la stratégie de Reagan dans les années 1980 qui a conduit à la désagrégation du bloc stalinien).

Enfin, Boukharine considère très rapidement la manière dont le développement de l’importance de l’appareil étatique transforme ses structures intérieures aussi. La consolidation qu’impose le capital financier se traduit sur le plan politique par la nécessité d’une politique ferme et déterminée sans tergiversations et hésitations. Le parlementarisme devient une mascarade puisqu’il ne sert plus qu’à appliquer les décisions prises par les organisations du capital financier. Le développement du militarisme requiert une discipline de plus en plus grande de la part de la « nation », ce qui conduit à une réduction des libertés politiques et très souvent à la limitation des libertés des organisations ouvrières, surtout lorsqu’elles manifestent ouvertement leur internationalisme.

Questions de stratégie

Vers la fin du livre, Boukharine se penche sur la thèse de l’ultra impérialisme de Kautsky. Ce serait une situation où l’ensemble de l’économie mondiale serait sous la domination d’un trust associant l’ensemble des capitalistes du monde dans l’effort d’exploitation de la classe ouvrière. Boukharine pense que de manière abstraite cette thèse est tout à fait possible et serait même l’aboutissement logique de ce qu’il développe précédemment sur le processus de concentration du capital. Mais un tel scénario ne peut se concevoir sans tenir compte des contradictions objectives qui déterminent le fonctionnement du système impérialiste. La bourgeoisie n’est pas unifiée face au prolétariat. Elle est constituée de groupes concurrents qui ont intérêt à prolonger et à développer leur domination sur les travailleurs pour mieux s’affronter les uns et les autres. Et cela signifie des conflits inter-impérialistes gigantesques lors desquels des crises de réorganisation révolutionnaire de la société éclateront. C’est alors le moment pour que la révolution socialiste permette la mise en place d’un mode de production qui ne constitue plus un frein au développement des forces productives, sans avoir à attendre l’époque de l’ultra impérialisme pour espérer le renversement du capitalisme.

Une des raisons pour lesquelles la théorie de Boukharine est restée peu connue, y compris dans les milieux trotskistes, a été que la période des Trente Glorieuses semblait l’invalider. L’existence de deux grands blocs avait créé un système impérialiste très rigide, et la domination totale de chaque bloc par l’une des puissances dont il était composé (USA pour l’Occident, URSS pour le bloc stalinien) contenait les rivalités entre leurs membres.
L’expansion extraordinaire du capitalisme mondial a fait que les grands blocs de capitaux pouvaient s’assurer des taux de profits élevés sans devoir se disputer directement les parts du marché mondial et a donc atténué la concurrence inter-impérialiste. Mais la crise des années 1970 a mis fin à ce contexte. Sur le long terme, cette crise a provoqué la désagrégation du bloc stalinien et a replongé le capitalisme dans des rythmes cycliques décennaux. Depuis la chute du Mur, la situation internationale est de plus en plus proche de ce que décrivait Boukharine, avec des rivalités inter-impérialistes qui refont surface de plus en plus ouvertement, et un renouveau du militarisme depuis bientôt une dizaine d’années.
Avec ce retour aux équilibres multipolaires, la possibilité d’éclatement de guerres devient très réelle, comme le démontre depuis 2001 le comportement de la principale puissance impérialiste.

Cela veut dire que nous devons intégrer dans notre réflexion stratégique la question de l’opposition à la guerre et de comment cet aspect de notre politique peut se combiner avec nos efforts pour traduire politiquement le processus de polarisation sociale.

Notes

[1Le livre en français est épuisé. J’ai travaillé à partir de l’édition anglaise Imperialism and World Economy, Bookmarks, London, 2003.

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