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17 juin 2012
Déferlantes. Lorsque près de 2000 personnes occupèrent Zucotti Park à New York, près de Wall Street, le 17 septembre 2011, nul n’imaginait l’amplitude de ce qui fut alors enclenché, et la détermination avec laquelle des centaines de milliers d’individus allaient, à travers le pays, investir l’espace public dans les semaines suivantes. Quatre mois plus tard, le mouvement s’est étendu, structuré et transformé.
Une telle vague était née sous la poussée de la marée montante des mouvements d’occupation dans le reste du monde, et dont la première cristallisation à échelle nationale vit le jour dans le Wisconsin en réaction aux attaques antisyndicales du gouverneur Républicain Scott Walker. L’occupation du bâtiment public de la législature de l’État avait débuté dans le sillage du renversement du gouvernement de Mubarak : en février 2011, drapeaux égyptiens et slogans en arabe côtoyaient alors les panneaux syndicaux et les banderoles colorées postées à l’entrée d’un lieu officiel transformé en espace dédié aux assemblées populaires.
Si la mobilisation du Wisconsin avait commencé à dessiller nos yeux, les mouvements « occupy everywhere » qui essaimèrent suite aux mobilisations new-yorkaises précisent davantage l’ampleur de ce qui se déroule actuellement aux États-Unis. Géographiquement d’abord : les initiatives visant à une réappropriation physique collective de l’espace public se sont multipliées dans des centaines de localités à travers le pays. Les grandes villes aux fortes traditions militantes furent motrices – New York, Boston, Oakland, San Francisco, Los Angeles, Atlanta, Chicago, Washington DC, Madison – ainsi que les villes où la jeunesse scolarisée est fortement représentée (Providence, Rhode Island). Or la dynamique enfla au-delà des ces pôles forts de la contestation, touchant l’Iowa, l’Ohio, le Nouveau Mexique, la Floride, le Tennessee, l’état de Washington et le Canada. À Louisville dans le Kentucky le mouvement s’installa juste en face de la prison de la ville. Un jeune soldat afro-américain prit part à l’occupation pour ainsi « servir [s]on pays ». « J’étais en Irak pendant un an et demi. J’ai rejoint l’armée car je pensais qu’il était de mon devoir d’aider à protéger mon pays. Et à présent c’est ici même que je peux apporter ma contribution mais d’une autre manière » [1].
En octobre 2011, Asmaa Mahfouz – figure de la révolution égyptienne de 26 ans – s’adressait à une assemblée populaire new-yorkaise en insistant sur l’importance de l’unité et des pratiques égalitaires du mouvement. Sa présence témoigne de l’ancrage internationaliste de cette opposition frontale au pouvoir arbitraire et dévastateur des banques et des grandes entreprises. L’esprit collectif est capté dans des slogans qui démontrent à la fois la créativité et la combativité du mouvement : « This is not a recession it’s a theft » et « I lost my job but found an occupation » ; « System change, not climate change » [2].
L’esprit d’indignation balaie les frontières tout en ancrant chaque mouvement dans des expériences nationales spécifiques. La jeunesse étatsunienne – scolarisée ou non, travailleuse ou chômeuse – qui constitua le fer de lance de la première occupation de Wall Street en septembre 2011 et qui avait déclenché, six mois plus tôt, via le syndicat des étudiants de troisième cycle (Teaching Assistant Association), le mouvement du Wisconsin – est confrontée à un véritable parcours d’obstacles dont la démesure ne fait que s’accentuer. Le taux de jeunes entre 16 et 29 ans ayant une activité professionnelle est au plus bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale (55% contre 67% en 2000). Le niveau d’endettement, pouvant atteindre près de 50 000 dollars pour deux années d’études supérieures, continue de croître également. À l’été 2011, le système universitaire de Berkeley annonçait une augmentation drastique des frais d’inscription – levant le coût d’une première année d’études à près de 80% de son coût trente ans auparavant. Les coupes sèches dans les budgets publics des états sont ainsi directement répercutées sur les premiers intéressés. Prévues pour la rentrée 2011-2012, de telles augmentations entraînèrent des manifestations et contribuèrent à creuser le lit d’une contestation qui continue de surprendre par ses formes organisationnelles et son mode de revendication [3].
Nous sommes loin de l’expérience collective de la jeunesse contestataire des années 1960, pour qui le boom économique des trente glorieuses assurait un autre champ de possibles. Ainsi le mouvement « occupy » intégra très tôt des revendications proprement étudiantes : le 6 octobre 2011 fut une journée nationale de manifestations dans près de 75 établissements dans le pays et la ville de New York en constitua l’un des centres de gravité. Les conditions de vie de cette jeunesse scolarisée sont si précaires qu’une professeure d’université, Jackis Disalvio, membre du syndicat enseignant Professional Staff Congress (PSC), remarque combien les représentations médiatiques sont grossièrement erronées : « Ces jeunes font en gros partie de la classe ouvrière : on les décrit comme issus de la classe moyenne mais nombreux sont ceux qui sont au chômage ou cumulent les petits boulots sous-payés ou combinent des temps-partiel ; il s’identifient aisément avec le mouvement ouvrier. Nombreux sont ceux qui souhaitent être syndiqués » [4].
Dès le début, l’énergie contestataire fut alimentée par un fort soutien syndical, celui des enseignants des écoles primaires et secondaires (United Federation of Teachers), dont les conditions de travail continuent de se dégrader (fermetures de classes, manque de personnel). Les manifestations new yorkaises se doublèrent ainsi, sous la poussée de ces revendications spécifiques, de mouvements de grève dans le secteur de l’éducation durant l’hiver 2011. D’autres composantes rejoignirent le mouvement sans attendre : les travailleurs du transport (Transport Workers Union), les personnels de la santé (National Nurses United) et d’autres secteurs des services (SEIU) participèrent aux premières actions en octobre, y compris au blocage du pont de Brooklyn qui entraîna plus de 700 arrestations par la police, soit l’une des plus grandes arrestations de masse d’un mouvement non violent dans l’histoire du pays. [5]
Les premières semaines d’occupation prirent tout le monde par surprise – l’intelligence de la logistique de l’occupation, le souci de démocratie capable de donner un sens politique à une limite technique imposée par les municipalités (interdiction de toute forme d’amplification sonore) ; le fameux mike-check (amplification humaine) devint un mode d’affirmation renouvelé à chaque assemblée populaire soulignant l’importance de la décision par consensus, du débat démocratique. S’ajoute à cela une série de pratiques sociales écologiques (recyclage), doublées de solidarité concrète aux sans-abris (soupes populaires ouvertes à tous, distribution de couvertures et tentes, etc.) tout ceci coordonné et diffusé en direct via la mise en place d’un pôle média indépendant.
Les formes d’autogestion s’appuyaient autant sur la détermination des occupants que sur le soutien populaire traduit sous diverses formes : dons en nourriture, vêtements, matériel de campement, soutiens financiers étaient autant d’encouragements à permettre l’ancrage local dans la durée. À Zuccotti Park – rebaptisé Liberty Plazza – la diversité sociologique du mouvement allait jusqu’à inclure la présence de salariés de Wall Street sympathisant avec l’occupation, ainsi que de jeunes soldats profitant d’une permission pour se joindre au campement [6].
Ces espaces de réappropriation et d’affirmation collective furent envisagés dès le début comme des laboratoires d’idées et d’actions militantes à grande échelle : les manifestations devant les sièges des grandes entreprises, des banques et des quartiers d’habitation des plus riches (Upper East Side à New York [7]) se discutaient au sein d’assemblées populaires au même titre que la mise en place de teach-ins traitant du fonctionnement de la finance et de la mondialisation. Les espaces de débats incluaient des témoignages retraçant la résistance tunisienne, égyptienne, grecque, espagnole ou chilienne et la venue de figures publiques engagées dans les formes de contestation du moment (Michael Moore, Naomi Klein – tous deux ayant sillonné le pays pour soutenir les mouvements dans divers états). Les occupants accueillirent également des personnalités porteuses d’une mémoire des luttes antérieures (Angela Davis, Cornel West et John Carlos [8]), se nourrissant d’un héritage multigénérationel culturel mêlant le rock et la folk (Crosby Stills & Nash, Stephan Said) au rap (Immortal technique, Rebel Diaz).
Comprendre ce mouvement comme le lieu de convergences permet de répondre autrement à la question de leurs revendications : l’occupation de l’espace public permet de marquer la généralisation politique, de l’inscrire collectivement et de la rendre lisible pour tous. Ainsi ce mode spécifique de mobilisation signalait la volonté – largement partagée à en juger par la masse de participants – de passer un cap, d’enclencher ainsi la vitesse supérieure d’une contestation encore trop éclatée par le passé. Nul ne le résume mieux que cet ancien combattant dont la pancarte brandie en manifestation fit rapidement le tour des sites d’occupation du pays : « C’est la deuxième fois que je me bats pour mon pays et la première fois que j’identifie clairement mon ennemi ».
La présence de soldats dans les mouvements d’occupation fut rendue visible à Oakland suite aux brutalités policières ayant causé l’hospitalisation du jeune Scott Olsen, un ancien marine âgé de 24 ans. C’est en soi un indice de trajectoires contestataires convergentes – une dynamique accentuée par le fait que les mouvements d’occupation ont émergé simultanément à de nouvelles manifestations contre la guerre en Afghanistan, visant à marquer les dix ans du début de l’intervention en octobre 2011. C’est également un marqueur d’autres convergences, plus récentes, suggérant que la déferlante des occupations est permise par l’accumulation et la transmission d’expériences antérieures : Scott Olsen avait lui-même participé à l’occupation du Wisconsin avant de déménager pour la Californie. [9]
On retrouve ainsi, sur un temps plus long, l’impulsion du Wisconsin, dont la puissance émanait d’alliances politiques sans équivalent dans les années 1960. À l’époque, l’hostilité des directions syndicales face à la contestation de la jeunesse (nouvelle gauche, contre-culture hippie, revendications féministes et pour les droits des homosexuelLEs) était renforcée par leur soutien à la politique étrangère américaine au Vietnam et s’était traduite à New York en 1971 par des passages à tabac de manifestants par des travailleurs du bâtiment (hard hats). Cette division réussie avait desservi tout le monde : sans base de classe solide, le caractère global de la contestation déclina définitivement avec la fin de la guerre au Vietnam et les travailleurs furent de leur côté incapables de protester contre la loi Taylor (Public Employees Fair Employment Act : 1967) criminalisant le droit de grève en rendant toute tentative passible d’amendes et de peines de prison.
À New York, le syndicat des transports fut le premier à contester la loi Taylor. En 2005, la grève des travailleurs du métro s’était conclue par l’emprisonnement du dirigeant syndical Roger Toussaint pendant trois jours. Les attaques de plus en plus systématiques contre le droit syndical touchent maintenant un grand nombre de travailleurs du public à travers le pays, à commencer par ceux du Wisconsin et de l’Ohio l’année dernière. Or le nouveau contexte de récession couplé à l’endettement des états ne suffit pas à expliquer le regain de combattivité ouvrière. L’heure n’est pas seulement à la défense d’acquis sociaux. Le ton fut donné par Leo Gerard, président du syndicat des travailleurs de l’acier aux milliers d’occupants en février dernier à Madison : « Vous avez réussi à inspirer un vieux gars, gros et blanc, comme moi ! » lança t-il. Dans la région de Boston, l’instance régionale regroupant près de 154 syndicats et 90 000 travailleurs (Greater Boston Labor Council) déclara immédiatement son soutien inconditionnel aux mouvements d’occupation du Massachusetts.
En Californie, le mouvement d’occupation porta la solidarité de classe encore plus loin – signalant ainsi que la culture politique est à la fois héritière des années soixante et porteuse d’alliances sociales plus explosives.
En novembre 2011, le mouvement d’occupation de la ville d’Oakland près de San Francisco entreprit le blocage des opérations portuaires. Lancé en protestation contre les brutalités policières la semaine précédente, la manifestation rassembla des dizaines de milliers de manifestants, sur la base d’un appel à une grève générale – le premier appel, soutenu par des sections syndicales, d’une telle nature lancé depuis 1946. Après plusieurs interventions publiques, dont Angela Davis, la manifestation, constituée d’enseignants du secondaire en grève, de travailleurs des services postaux et plus généralement des emplois des services (SEIU), se dirigea vers le port où plusieurs blocages furent effectués.
Un mois plus tard, mi-décembre, les mouvements d’occupation de la côte ouest appelèrent à étendre l’entreprise de blocage des zones portuaires, de San Diego à Vancouver, en passant par Long Beach, Portland Tacoma, Longview, Seattle, Bellingham, Anchorage. Le groupe des Vétérans contre la guerre se joignit à des dockers syndicalistes (International Longshore and Warehouse Union) pour participer au blocage de certains terminaux, notamment à Portland et Seattle. [10]
Malgré les violences policières maintes fois répétées et dénoncées dans la presse, plus de quatre mois plus tard, la dynamique n’a pas perdu en intensité. Elle a en partie changé de forme, s’adaptant pour se couler dans les brèches ouvertes par la crise, saisissant les opportunités d’opposition ouverte aux mesures d’austérité imposées par le gouvernement. Les militants prennent de nouvelles initiatives, soucieux d’appliquer la puissance de leur contestation à des objectifs concrets, comme la dénonciation de pratiques bancaires consistant à vendre des maisons hypothéquées et se traduisant par l’éviction brutale de familles parfois informées avec à peine une semaine de délai.
Initié à New York le 6 décembre dernier, ce mouvement, appelé « occupy homes », entreprit de reprendre possession de certaines de ces maisons. La première de ces actions, engagée sur plusieurs mois, se concentra sur la section est de Brooklyn, où la proportion de propriétés ayant été ainsi saisies est particulièrement élevée (cinq fois plus que dans le reste de l’état). L’un des initiateurs de ce mouvement, Alfredo Carrasquillo, lui-même sans domicile fixe, pointait l’aberration du premier logement ainsi réinvesti : saisie par Bank of America, la maison était encore inoccupée trois ans plus tard.
Alors que ce mouvement se développait dans d’autres villes durant le mois de décembre, d’autres initiatives prirent forme en parallèle : le mouvement « occupy » de la Nouvelle Orléans venait d’être démantelé mais les participants obtinrent une annulation de leur éviction par voie juridique. Ailleurs, les campements se font et se défont (Hartford, Connecticut ; Atlanta Georgie ; Grass Valley Nevada City) et les militants persistent à se faire entendre durablement. À Washington DC, c’est le Congrès (Capitol Hill) qui fut pris d’assaut en décembre à l’occasion de sit-ins des bureaux des législateurs, dans l’optique de dénoncer « l’influence des capitalistes » sur les politiques gouvernementales. [11]
Certaines municipalités ont échoué, malgré leurs avantages évidents (les forces de l’ordre, l’avènement de l’hiver, la base sociale des occupants), à éteindre une flamme contestataire qui insiste pour se maintenir dans l’espace public. À Washington DC, au 31 janvier, les deux parcs étaient toujours occupés, et ce malgré un ordre fédéral imposant leur éviction. En février 2012 à Oakland, certaines manifestations avaient pour but d’exiger la mise à disposition de locaux adéquats pour permettre au mouvement de continuer à s’organiser dans la durée. Ainsi l’espace physique occupé est essentiel et signifie une volonté de pérenniser et structurer plus avant ce nouveau mode contestataire.
Une telle mobilisation est multiforme et innovante. Coupant court au débat selon lequel il n’y aurait pas de revendications claires portées par cette contestation nationale, les participants se sont saisis de la campagne présidentielle avec la lucidité de ceux qui ne s’y voient pas représentés. Les interventions publiques des Démocrates ou des Républicains sont d’ores et déjà confrontées au mouvement sous une forme ou une autre. Les stratégies varient : perturber le bon fonctionnement d’un meeting en interrompant l’intervenant, ou jouer le jeu des questions en pointant les contradictions des différents candidats, comme le fit un membre du mouvement de Boston, lors d’un meeting de Mitt Romney, candidat à l’investiture Républicaine (ancien gouverneur du Massachusetts). [12]
La démultiplication des lieux d’occupation indique un regain de combativité structurée à échelle locale. Dans l’Iowa, les mouvements de « Occupy Des Moines » et « Occupy Cedar Valley » sont impliqués dans une vaste campagne d’opposition au financement abusif et dérégulé des campagnes électorales. À Indianapolis, le mouvement fait maintenant face au gouverneur Mitch Daniels qui a entrepris à son tour de remettre en cause le droit syndical pour les salariés du public. À la veille d’un grand événement sportif mi-février, l’association nationale des joueurs de football s’est jointe à la protestation prévue pour perturber la tenue des matchs.
Au-delà de l’aspect symbolique de ce type d’alliance (il est rare que les perturbations d’événements sportifs soient initiées en interne), cette dernière démontre que la déferlante des occupations n’est pas en fin de trajectoire, bien au contraire. La pente à dévaler est à la fois un parcours d’obstacles et un champ de possibles entrouvert. Ce qu’il faut retenir c’est combien la volonté d’occuper équivaut à une aspiration massive, regroupant des centaines de milliers de personnes, à inscrire leur contestation dans la durée. C’est une déclaration d’existence aussi : forcer ainsi l’entrée à l’espace commun, et démontrer de par le fonctionnement interne démocratique la valeur de ce qui est mis en commun – une parole, celle d’autrui reprise à l’unisson et à pleine voix (mike-check), comme pour mieux la comprendre, des actions directes, contre l’ennemi désigné de plus en plus précisément – Wall Street, l’ultra minorité richissime des 1%, un gouvernement pour certains incompétent, pour d’autres complaisant et pour tous répressif – ainsi que la mise en place de formes d’éducation populaire. Tout ceci est fondé sur la certitude que le processus d’élaboration de stratégies et la théorisation de celles-ci est immanent : il émerge plutôt qu’il ne vient se surajouter de l’extérieur. Il s’agit bien là de ce nouveau langage dont il nous faut appréhender la grammaire : les ingrédients de la révolte sont là – seule la recette n’est jamais donnée d’avance.
[1] http://www.guardian.co.uk/commentisfree/cifamerica/2011/nov/02/still-fighting-for-their-country-veterans-occupy
[2] « Ce n’est pas une récession, c’est du vol ». « J’ai perdu mon emploi mais j’ai trouvé de quoi m’occuper », « changeons le système, pas le climat ». http://www.guardian.co.uk/commentisfree/cifamerica/2011/oct/26/tahrir-square-occupy-wall-street ; Democracy Now ! The War and Peace Report, 25 octobre 2011.
[3] Democracy Now ! The War and Peace Report, 6 octobre 2011. http://onpoint.wbur.org/2012/02/02/how-to-cut-the-cost-of-college.
[4] Democracy Now ! The War and Peace Report, 30 septembre 2011.
[5] Democracy Now ! The War and Peace Report, 3 octobre 2011.
[6] Democracy Now ! The War and Peace Report, 11 octobre 2011. Alexis Goldstein, informaticienne et analyste commerciale à Wall Street, fondera en janvier 2012 un groupe appelé « Occupy the SEC » ou OSEC (Securities and Exchange Commission) dont l’objectif est d’analyser le processus de dérégulation de la finance et de proposer des modifications législatives. The Nation, « Occupying Policy », 26 janvier 2012.
[7] Democracy Now ! The War and Peace Report, 12 octobre 2011.
[8] John Carlos a marqué les mémoires pour avoir protesté lors des jeux olympiques de 1968 durant la cérémonie de remise des prix en connivence avec son compatriote Tommy Smith et l’Australien Peter Norman. Lui et Smith levèrent leur poing ganté de noir en solidarité aves les peuples en lutte – aux États-Unis et dans le reste du monde.
[11] Democracy Now ! The War and Peace Report, 7 décembre 2011.
[12] Democracy Now ! The War and Peace Report, 6 janvier 2012.
Site web du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA).
Revue indépendante d’analyse stratégique anticapitaliste.
Actualité politique internationale de la revue Inprecor sous reponsabilité de la Quatrième internationale.
International Socialism, Revue mensuelle théorique du Socialist Worker Party.
Le site web de la LCR Belge contient de nombreux articles de théorie marxiste très intéressants.
Base de données de référence pour les textes marxistes.
Le site de la commission nationale formation du NPA.